Un slam immersif qui fait vibrer la cour du lycée Les Eucalyptus pour les 120 ans de la laïcité

Pendant toute la semaine du 8 décembre, la cour principale du lycée Les Eucalyptus de Nice s’est métamorphosée en une scène artistique immersive grâce à un projet aussi ambitieux qu’inspirant. Les élèves des classes 2MP3D, TMP3D et TCIEL ont relevé un défi de taille : créer un slam en cinéma immersif, diffusé sur quatre écrans géants, pour célébrer les 120 ans de la loi de 1905, texte fondateur du principe de laïcité en France. Pas question de rester dans une simple projection classique ! Les élèves ont imaginé une expérience complète, mêlant images, sons et émotions. Ils ont écrit et interprété un slam puissant, rythmé, engagé, donnant voix aux valeurs de liberté, de respect et de vivre-ensemble. En parallèle, ils ont tourné et monté des vidéos originales, spécialement pensées pour un dispositif à 360° où le spectateur se retrouve littéralement plongé au cœur de l’œuvre.

Le son, élément central du projet, jouait un rôle clé : des voix qui surgissent de toutes parts, des ambiances sonores travaillées, des effets immersifs… Tout était conçu pour interpeller les passants, capter leur attention et provoquer une véritable prise de conscience. Impossible de traverser la cour sans s’arrêter, écouter et ressentir.

Ce projet a été bien plus qu’une simple performance : il a permis aux élèves de développer des compétences techniques en audiovisuel, montage, scénarisation et sonorisation, tout en s’appropriant un sujet citoyen majeur. Une façon moderne, créative et percutante de faire vivre l’histoire et les valeurs républicaines.

 Une chose est sûre : cette semaine immersive a marqué les esprits et prouvé que la jeunesse sait faire résonner les valeurs de la laïcité avec force, talent et modernité.

Vue de la salle en vidéo

Le film 

Gabriel Bain: le prodige formé au lycée Les Eucalyptus

En 2025, un nouveau nom s’est imposé dans le paysage du sport automobile français : Gabriel Bain, désormais sacré champion de France Caterham 420R. Tout juste sorti du lycée, le jeune pilote azuréen réalise un parcours fulgurant qui inspire autant le milieu du sport auto que celui de la formation professionnelle.

Des débuts modestes, une passion immense

Originaire de la Côte d’Azur, Gabriel Bain n’a pas grandi dans les paddocks des grandes écuries mais dans une carrosserie AZE BAIN Vence. C’est au lycée professionnel Les Eucalyptus, à Nice, qu’il forge les bases de son avenir. D’abord diplômé d’un Bac Pro Carrosserie, puis d’un CAP Peintre auto.

Ses professeurs se souviennent d’un élève appliqué, curieux, toujours prêt à donner un coup de main pour aider ses camarades… mais aussi passionné de vitesse. Dès qu’il en avait l’occasion, il partageait son rêve de piloter un jour en compétition.

De l’atelier à la piste : une ascension éclair

Pendant ses études, Gabriel se fait très vite remarquer. L’appel des circuits est trop fort, il s’entraîne, participe à ses premières courses en catégorie Caterham Academy amateur en  2023 puis en 340R en 2024…

Son style de pilotage est précis, agressif mais contrôlé, parfaitement adapté à la Caterham 420R, une catégorie réputée exigeante et très compétitive. Sa connaissance technique du véhicule lui permet d’affiner ses réglages comme peu de pilotes à son âge.

2025 : l’année de la consécration

Le championnat de France Caterham 420R 2025 restera dans les annales comme celui de l’éclosion Gabriel Bain. Course après course, il enchaîne podiums, dépassements spectaculaires et stratégies millimétrées. Sa régularité impressionne, sa vitesse surprend.

Lors de la finale, il scelle son titre avec un sang-froid remarquable, confirmant qu’il n’est pas simplement un talent prometteur, mais bien un champion accompli.

Une fierté pour la formation professionnelle

Au-delà de la performance sportive, c’est aussi une belle réussite pour la filière automobile du lycée Les Eucalyptus, dont Gabriel Bain devient l’un des ambassadeurs les plus brillants. Son parcours rappelle que :

          • la voie professionnelle peut mener à des trajectoires exceptionnelles,
          • la maîtrise technique est un atout majeur en sport automobile,
          • la passion et la persévérance peuvent faire toute la différence. 

Et maintenant ?

Fort de son titre 2025, Gabriel Bain attire désormais l’attention d’écuries plus importantes et pourrait bientôt évoluer vers des compétitions encore plus exigeantes. Quel que soit son futur, une chose est sûre : le jeune diplômé de carrosserie et peinture automobile devenu champion de France n’a pas fini de faire parler de lui.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quiproquos et malentendus amoureux : un début de saison théâtrale sous le signe de l’humour !

En 2025/2026, le partenariat du lycée Les Eucalyptus avec le théâtre Anthea d’Antibes permettra aux élèves de première générale encadrés par Madame Blanchot de renouer avec le spectacle vivant. Une saison qui sera riche et qui a démarré par l’adaptation de la pièce de G.Feydeau « Un fil à la patte ». Le Collectif 7 a pris le parti d’une mise en scène très dynamique, mue sur scène par un décor mobile et une troupe de comédiens joyeuse ! Les travers humains sont abordés très justement par le biais d’un humour caustique et de situations dans lesquelles tout un chacun peut se reconnaître… »Vivre » et expérimenter le théâtre entre pairs est une expérience marquante, cela permet aux élèves d’échanger, de ressentir, de partager des émotions, de s’enrichir intimement et plus largement de forger leur esprit critique pour une futur place de citoyen éclairé.

Laissons la plume aux élèves…

Lucette ne pense qu’à son amant, qui lui ne veut plus d’elle. » (Kiyan). Cette phrase résume l’action principale de cette pièce : « Fernand du Bois d’Enghien est très mal à l’aise de cette situation ; après avoir supposément passé un moment intime avec sa maîtresse, il se retrouve embarrassé car il doit trouver le bon moment pour rompre avec elle, Lucette. » (Eden) « Quiproquos et malentendus amoureux créent des situations ridicules, comme la scène où Fernand devait se marier, et Lucette fut invitée en tant que chanteuse au mariage de son amant. Toute la scène essaye de mettre Fernand face à Lucette pour lui révéler la vérité qu’il essaye de cacher. » (Diana)

Cette représentation a permis aux élèves d’en apprécier le burlesque 

 « Les pleurs du général, un homme de deux mètres, qui vient s’agenouiller devant Lucette en pleurant à chaudes larmes car elle a décliné son amour, c’est ridicule, mais drôle ! » (Damien D.). C’est un « furieux amoureux au point de pleurnicher comme un enfant, se mett(ant) droit comme pour bouder et laisser des bruits de frustration en devenant tout rouge. » (Diana). « La démarche de Bouzin est burlesque, et c’est cela qui fait le charme du personnage. » (Damien D.). « Les personnages sont également tournés en ridicule, comme le moment intime interrompu entre la sœur de Lucette et le gardien, ou encore la sortie de chambre de Lucette sans son pantalon, celle de Fernand, entouré d’une couverture à sa taille. Un homme en costume qui se retrouve humilié à cause de son haleine dérangeante… » (Eden).

Lumière et décor ont également fasciné ce jeune public

 « La mise en scène apportée par la troupe Collectif 7 rend cette pièce vivante et réelle. On arrive à s’imaginer une vraie maison avec de la vie à l’intérieur, grâce à la façon des acteurs de l’utiliser et de la moduler suivant les actes. » (Eden). « L’impression que le décor n’a pas de mur, on peut même y voir quelquefois les personnages hors scène faire des actions dans d’autres pièces, ce qu’on n’aurait pas vu dans une pièce avec un décor « traditionnel ». Le public sait des choses que certains personnages ne savent pas encore, comme la rupture de Lucette et de Fernand, que Fernand nous annonce d’emblée en rompant le quatrième mur. » (Louis). « (Il) nous parle directement alors que les autres personnages semblent figés dans le temps. » (Antoine). « Les jeux de lumière, très impressionnants lors de la transition, cré(ent) une atmosphère de fête comme en boîte de nuit. Le décor est exceptionnel et extrêmement ingénieux : la « maison » qui tourne et les portes, les toilettes et toutes les autres pièces, donnent l’illusion du réel en sachant que c’est un décor factice » (Enzo V.). « Quand les comédiens ouvraient une porte avec une clé, on entendait la serrure s’ouvrir ; puis, quand un personnage se prenait un objet ou une porte dans le visage, on entendait le bruit du coup. » (Elyes). « Les changements de décor réguliers permettent aussi d’éviter l’ennui, ils m’ont personnellement extrêmement aidé à comprendre la pièce. » (Thibaud T.). « La sonnette du cabinet de toilette de Fernand, qui sonne comme un ak-47. J’ai trouvé que l’organisation des portes avec des petites roulettes en dessous est brillante. » (Damien D.). « La sonnette de la maison de Bois d’Enghien, qui devient de plus en plus forte, et qui fait un bruit digne d’un coup de feu. Cette manière d’utiliser nos sens est amusante. » (Kiyan)

Viviane vs Lucette, quand l’amour divise

 « Viviane voit l’amour et le mariage comme quelque chose que la société a créé, elle croit qu’on se marie uniquement parce que les autres le font et elle aime seulement ce que les autres aiment. Viviane ajoute à son rôle un côté enfant en disant qu’elle aime les « bad boys ». » (Issa). « Alors que Lucette voit son amant comme un soutien moral, Viviane le voit comme un trophée. » (Thibaud T.) ; « un coureur de jupon que toutes les autres filles veulent pour pouvoir s’en vanter comme d’un bijou de famille. » (Antoine). « Pour Viviane, l’amour, c’est une sorte de concurrence ; si l’homme a de nombreuses prétendantes, la raison de l’aimer est encore plus forte. » (Damien D.). « Viviane cherche cet amour qui semble toxique mais pour se vanter d’avoir et d’être mariée avec l’homme impossible. Lorsqu’elle apprend le passé de Bois d’Enghien, elle supplie sa mère d’accepter le mariage car elle se retrouve enfin face au type d’homme avec qui elle voulait se marier. » (Eden).

Oh le fil à la patte ! ou comment les élèves donnent un sens à cette expression…

« Lucette ne veut pas se séparer de Bois d’Enghien et reste attachée virtuellement à lui comme un fil qui les retient. » (Eden), « comme un fil qui l’empêche de s’échapper. » (Antoine). « C’est un pot de colle qui nous suit partout, qui cause du tort, et dont on ne peut pas se détacher. Lucette est ce fil à la patte. » (Enzo V.). « Cela veut dire que quelqu’un te colle et reste avec toi contre ton gré. » (Damien D.). « Cette expression permet de faire un rappel au titre de l’œuvre et de nous rappeler que Lucette ne pense qu’à son amant, qui lui ne veut plus d’elle. » (Kiyan). « Cette dernière est la victime de cette expression car elle ne veut pas renoncer à Bois d’Enghien. » (Louis).

Enfin, tous ont eu leur moment préféré…

« Ce sont les moments où le général court après quelqu’un pour le tuer, et que tout le monde court dans tous les sens, les lumières clignotent et la musique est entrainante. » (Enzo V.). « La musique, quand le général poursuivait Bouzin à travers les pièces de l’appartement pour le tuer, était très stressante et le tempo était très rapide ; les lumières clignotaient très rapidement et nous faisaient penser que l’action allait très vite. » (Damien D.). « J’aime la scène où Fernand dit au général que Bouzin est l’amant de Lucette, car c’est l’introduction d’un passage essentiel et d’un personnage clé et le début du conflit entre le général et Bouzin, que je trouve très drôle. » (Damien D.) « très drôle dans sa gestuelle, dans ses phrases et dans le fait qu’il soit décalé. » (Louis), « le personnage le plus drôle de la pièce de par son humour involontaire et sa nonchalance. » (Antoine). « L’un est le cliché d’un sud-américain venu en France et l’autre d’un notaire dans la lune. » (Louis). « J’ai aimé lorsque Bois d’Enghien se moque de Lucette en disant qu’elle comptait se tuer avec un accessoire de théâtre. Le quatrième mur a été brisé formidablement et rend le tout absurde. » (Kiyan). « J’ai préféré le moment – que nous attendions avec impatience depuis le début de l’intrigue – où Lucette apprend que son amant se marie avec la fille de la Baronne Duverger. » (Eden) « Le malaise de Lucette représente parfaitement ce que ressent Fernand à ce moment précis. » (Paul). « La fin où la mère de Viviane avait pris une voix terrifiante comme un zombie, tout ça montre plus le côté fantastique et comique, donc moi j’ai beaucoup plus aimé la fin de la pièce à l’histoire elle-même. » (Diana).

Enthousiasme général à la sortie de la représentation, toutes et tous ont apprécié rythme, intrigues, jeu des actrices/acteurs ! Confronter les élèves aux pièces dites classiques n’est pas si difficile, les thématiques restent toujours d’actualité aujourd’hui, relations amoureuses, mensonges, trahisons, quiproquos, rebondissements…Rire de nos travers ensemble est, si l’on en croit la majorité des élèves, l’approche pédagogique la plus marquante ! Les deux prochains spectacles prévus seront sans aucun doute également passionnants : « Le misanthrope » de Molière, mise en scène de G.Lavaudant et « 1984 » de G.Orwell, mise en scène de G.Boghossian. A suivre donc encore de beaux moments de partage dès que la salle s’éteindra !

REPLAY WORLDSKILLS NATIONAL 2025 MARSEILLE

Eudes Stenger, jeune talent originaire de la région Sud, s’est engagé dans l’édition 2025 de WorldSkills France, qui s’est tenu à Marseille du 16 au 18 octobre. Il représente sa filière — tôlerie-carrosserie — au sein de l’équipe de la Région Sud, parmi les 75 compétiteurs sélectionnés. Région Sud

Cette compétition nationale des métiers réunit chaque année des jeunes apprentis et professionnels en formation dans divers secteurs – de la construction à l’industrie, des services à l’artisanat – afin de les mettre en concurrence autour d’épreuves techniques exigeantes.
Pour Eudes, l’épreuve de tôlerie-carrosserie consiste à démontrer sa maîtrise de la déformation, de l’assemblage, du soudage des métaux, de la finition et de la réparation dans un temps imparti. Il doit faire preuve d’un grand sens de la précision, de la méthodologie et de l’observation des normes de sécurité.
Avant d’atteindre ce niveau, Eudes a dû passer par des phases de sélection régionales. Ces étapes lui ont permis de gagner en expérience, de reculer ses limites techniques, et de se confronter à un cadre d’évaluation très exigeant.

À Marseille, il a évolué dans un contexte stimulant : les épreuves étaient publiques, en présence de jurys professionnels, d’autres compétiteurs venus de tout le pays, et souvent d’un public scolaire. Cela ajoute une dimension psychologique : gérer le stress, rester concentré malgré les conditions extérieures.
L’équipe Région Sud mise sur la diversité — 69 métiers représentés, Plus 600 jeunes compétiteurs, pour illustrer l’excellence et la richesse des vocations techniques.

La compétition sert aussi de tremplin : les meilleurs pourront prétendre à rejoindre l’équipe de France des métiers, avec la perspective d’épreuves internationales comme les WorldSkills.
Pour Eudes, cette participation est une occasion unique : se mesurer à ses pairs, consolider son réseau professionnel, se faire remarquer par des entreprises du secteur, et enrichir son bagage technique.
Même si le défi était immense — chaque erreur se paye cher — Eudes était préparé : ses entraînements ont porté sur la rapidité, la répétition, et l’anticipation des difficultés.
Avec une médaille d’excellence pour une 6ème place, sa présence à Marseille constitue déjà une victoire personnelle.
On suivra avec attention ses performances pour une future participation dans 2 ans, car Eudes a pris goût à la compétition.

En vidéo, épreuve marathon du dernier jour

Diaporama

Raphaël Potelouin, la fierté du lycée Les Eucalyptus, décroche l’or aux WorldSkills France !

Il l’a fait ! Raphaël Potelouin, ancien élève du lycée Les Eucalyptus à Nice, a remporté la médaille d’or aux finales nationales des WorldSkills France dans la catégorie CAO : Ingénierie mécanique.

Une performance exceptionnelle pour ce ce jeune concepteur qui a débuté son parcours en BAC PRO Etude et Définition de Produits Industriels (EDPI), avant de poursuivre en BTS Conception de Produits Industriels (CPI) dans le même établissement.

Cette victoire, fruit de plusieurs mois de préparation intense, vient couronner un parcours exemplaire. À travers rigueur, passion et détermination, Raphaël a su franchir toutes les étapes du prestigieux concours des métiers, jusqu’à s’imposer parmi les meilleurs jeunes concepteurs de France.

« Le voir franchir toutes les étapes, repousser ses limites et atteindre ce niveau d’excellence, c’est une immense récompense, confie son coach et Expert CAO Région Sud, Jacques MARCHI. Je suis bouleversé, ému et surtout fier. »

L’aventure ne s’arrête pas là. Grâce à cette victoire, Raphaël représentera désormais la France à la compétition mondiale à Shanghaï, après sa titularisation fin novembre, où il portera haut les couleurs du pays, du lycée Les Eucalyptus et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

« Merci à lui pour son travail, sa rigueur et sa capacité à s’adapter à toutes les situations — même si je l’ai parfois un peu poussé ! » sourit son coach.

Symbole d’un enseignement technique d’excellence et d’un engagement sans faille, Raphaël Potelouin incarne parfaitement la passion du métier d’ingénieur et la réussite d’un parcours bâti sur la persévérance et la passion.

L’annonce:

Diaporama:

Découverte de l’entreprise Conti à Monaco : de la conception à la machine à café finie

Les élèves de seconde MP3D ont eu l’opportunité de visiter l’entreprise Conti, à Monaco, spécialisée dans la fabrication de machines à café professionnelles. Cette immersion a permis de suivre pas à pas le parcours complet d’un produit, depuis l’idée jusqu’à son utilisation finale.

Au fil de la visite, les élèves ont découvert :

      • La phase de conception : où ingénieurs et designers imaginent les futures machines, en combinant ergonomie, performance et esthétique.
      • La fabrication : les ateliers leur ont révélé la précision des étapes d’usinage, d’assemblage et de contrôle qualité, indispensables pour garantir la fiabilité des machines.
      • La logistique et le transport : dernière étape du processus, permettant aux machines finies de rejoindre les cafés et restaurants du monde entier.

Au-delà de la technique, les élèves ont pu saisir l’importance du travail collaboratif entre les différents métiers et la valeur du savoir-faire industriel local.
Cette visite a suscité de nombreuses questions et ouvert des perspectives sur les métiers liés à la conception et à la production industrielle. Une expérience concrète et enrichissante qui illustre parfaitement le lien entre la formation en MP3D et le monde professionnel.

Les élèves en live (quelques extraits)

Cette sortie m’a été très intéressante , déjà par la découverte approfondi de l’entreprise Conti et toutes les étapes de la création des plans à l’emballage des machines.
J’ai aimé l’énergie de l’équipe et j’ai surtout étais impressionné de ce qu’il fallait faire pour une machine à café : la création des plans, l’impression 3D, la création de la tôlerie, les découpe laser, la soudure et l’assemblage des différents composants de la machine.

Marcus

Nous avons aussi pu voir plusieurs type de matériaux comme le nylon, le cuivre  et différent types de métaux, personnellement, ma partie préférée a été les processus d’usinage comme la soudure l’assemblage etc. Nous avons aussi pu voir comment travaille les techniciens bureau d’études, comment un rendu peut être important pour un objet qui va être vendu.

Maxime

J’ai retenu que, avant que les machine à café soit en livraison, ils doivent d’abord faire un contrôle pour voir si il n’y a pas de problème sur la machine et surtout que ce ne soit pas dangereux pour le client.

Hamza

J’ai découvert que derrière une machine à café, il existe un vrai travail d’équipe  des ingénieurs qui conçoivent la machine, des techniciens qui l’assemblent, des designers qui pensent à son apparence, et bien d’autres encore. Cela m’a fait comprendre que chaque métier a son importance dans une entreprise. Cette visite m’a ouvert les yeux sur la difficulté des différentes étapes de fabrication.

Joan

J’ai beaucoup aimé cette sortie parce que j’ai beaucoup appris sur le trajet qu’un produit doit faire pour passer du prototype ou modèle virtuel à un objet commercialisé.
J’ai aussi appris qu’ils peuvent fabriquer des machines à café avec des designs propres et personnalisés.

Bruno

J’ai bien aimé faire cette sortie, je l’ai trouvée très intéressante et elle nous a appris pleins de choses, entre-autres j’ai retenu le processus de fabrication des machines, de la tôle d’acier ou cuivre, au pliage, au câblage jusqu’à l’assemblage et l’emballage, J’ai retenu les termes de torréfaction, de pliage, de nickelage et j’ai également appris que Conti produisait des machines qu’elles commercialisées à travers le monde.
Pour conclure j’ai adoré cette visite.

Manon

J’ai retenu beaucoup de choses, comme le processus de création. J’ai retenu que l’entreprise faisait du B to B (business to business), ça veut dire que l’entreprise vend pour d’autres entreprises.
Ensuite, j’ai retenu que le bureau d’études compte trois membres. Ils ont tous un travail assez différent. Une personne travaille sur l’esthétique des présentations de projets.

Aaron

J’ai trouvé ça intéressant de voir dans quelle circonstance travail les gens et de découvrir un peu plus ce monde du travail, cela nous a permis de découvrir ce milieu de travail avec toutes ses qualités. Le fait de pouvoir interagir avec des personnes de ce lieux et de voir comment chaque machine était fabriquée était aussi une activité intéressante. Remerciement à l’entreprise de nous avoir donné la possibilité de visiter.

Marie

Dans cette sortie nous avons vu plusieurs étapes comme par exemple la modélisation de la machine ou encore le découpage des tôles et aussi les différente étapes de création d’une chaudière en cuivre, la soudure et bien autres…
Cette sortie étais très instructive j’ai appris énormément de chose , les personnes qui nous ont présenter l’entreprise étais très gentil et compréhensible,

Raphaël 

J’ai trouvé cette visite très intéressante. L’entreprise CONTI qui conçoit et fabrique des machines à café professionnelles  m’a beaucoup impressionné. J’ai aimé voir comment les machines sont pensées, fabriquées, et testées pour ensuite être mises à la vente. Cela m’a permis de mieux comprendre le lien entre notre formation en MP3D et le monde professionnel. J’ai aussi apprécié les explications des professionnels, qui étaient claires et motivantes. Merci pour cette sortie enrichissante, qui m’a donné envie d’en apprendre plus sur ce domaine.

Jules 

 

Les élèves de 2MP3D à Pixelia 2025

Les élèves de 2MP3D à Pixelia : une plongée au cœur de la création augmentée
Les élèves de la classe de 2MP3D du lycée Les Eucalyptus ont eu l’opportunité de participer à l’événement Pixelia, un rendez-vous incontournable autour des images, des technologies créatives et de l’innovation.

Un espace pour comprendre, questionner et expérimenter

Pixelia n’est pas qu’un salon : c’est une invitation à comprendre, questionner et expérimenter. Les élèves ont ainsi découvert un espace pour anticiper les mutations technologiques et, surtout, pour affirmer la place de l’humain dans la création augmentée.

Quatre conférences pour penser l’avenir

Durant la journée, les lycéens ont suivi quatre conférences d’une heure chacune. Elles leur ont permis de s’interroger sur la place de l’intelligence artificielle dans la société, déjà omniprésente, et sur la manière dont il faudra apprendre à vivre et à performer avec cet outil puissant.

Des rencontres exceptionnelles

L’événement a également été marqué par des rencontres de prestige. Les élèves ont pu échanger de près avec :

      • Frank Spotnitz, scénariste international (X-Files),
      • Christophe Gans, réalisateur (Pacte des Loups),
      • Marc Caro, co-réalisateur (La Cité des Enfants Perdus).

Ces moments privilégiés ont offert aux 2MP3D un regard direct sur des professionnels de haut niveau, inspirant leurs réflexions sur l’avenir de la création, de la communication et de l’image.

Un pas vers le futur créatif

Cette expérience à Pixelia a permis aux élèves d’élargir leur vision du monde professionnel et de l’innovation. Elle s’inscrit pleinement dans la démarche du lycée Les Eucalyptus d’accompagner ses élèves dans la compréhension des mutations technologiques et culturelles, tout en plaçant l’humain au centre des processus créatifs.

Une victoire de plus au CGM

Chaque année, des élèves issus des filières professionnelles s’illustrent par leur talent, leur rigueur et leur passion à l’occasion du Concours Général des Métiers (CGM). Parmi les disciplines à l’honneur figure le domaine MP3D — Modélisation et Prototypage 3D. Un  nom complexe pour un univers passionnant de technique, de design et d’impression 3D.

Qu’est-ce que le Concours Général des Métiers ?

Le Concours Général des Métiers est un concours national organisé par le ministère de l’Éducation nationale. Il récompense les meilleurs élèves de terminale professionnelle dans différentes spécialités, en valorisant leur savoir-faire, leur créativité et leur capacité à répondre à des exigences professionnelles de haut niveau.

C’est un véritable tremplin pour les jeunes qui souhaitent affirmer leur excellence dans leur spécialité et se démarquer dans le monde professionnel ou dans la poursuite d’études.

Le métier MP3D : un secteur d’avenir

La spécialité MP3D forme des professionnels capables de concevoir, fabriquer et promouvoir des supports de communication imprimés (comme les brochures, affiches, packagings) et numériques (sites web, contenus interactifs, vidéos promotionnelles…).

C’est un domaine où se rencontrent créativité, technologies de pointe, gestion de projet et communication visuelle. Les élèves y apprennent à maîtriser la chaîne graphique, les outils de PAO (publication assistée par ordinateur), le prépresse, l’impression, la finition, mais aussi la stratégie de diffusion sur les supports plurimédia.

L’épreuve du CGM MP3D : rigueur et passion

Après un première sélection, l’épreuve d’admissibilité a permis à 6 élèves de France de participer, début juin, à la finale. Sur les 6 places, 4 élèves sont de la section MP3D du lycée Les Eucalyptus. Les candidats doivent répondre à un cahier des charges exigeant, qui simule une commande client réelle. Cela peut inclure :

  • L’analyse d’un brief client
  • La conception de maquettes ou d’identités visuelles
  • La préparation des fichiers pour impression ou diffusion numérique
  • La gestion des contraintes techniques, budgétaires et écologiques
  • Une soutenance orale pour défendre leur démarche

Les épreuves permettent de tester aussi bien la maîtrise technique que la créativité, la capacité d’analyse, le travail en autonomie et la rigueur professionnelle.

Pourquoi s’y engager ?

Participer au CGM MP3D, c’est :

  • Se dépasser et repousser ses limites
  • Valoriser son parcours en Bac Pro
  • Gagner en confiance et en visibilité
  • Rencontrer d’autres passionnés et futurs professionnels du secteur

Une reconnaissance nationale

Être lauréat du Concours Général des Métiers est une distinction prestigieuse. Les lauréats (3 meilleurs élèves) sont récompensés lors d’une cérémonie officielle à la Sorbonne, en présence de personnalités du monde de l’éducation et de l’industrie.

C’est une ligne brillante sur un CV, un signal fort pour les futurs employeurs ou les écoles supérieures, et une immense fierté pour les établissements, les enseignants et les familles.

Mehdi Gaied a reçu le premier prix, Baptiste Duforestel la troisième place!


Le Concours Général des Métiers – MP3D, c’est bien plus qu’un concours : c’est une aventure humaine et professionnelle, un défi enthousiasmant pour des jeunes créatifs et engagés. Il incarne ce que l’enseignement professionnel a de plus noble : la reconnaissance du talent, de l’effort, et de l’ambition.

Les Eucalyptus, un parcours incroyable

Le concours dans notre spécialité existe de 4 années, nous avons emmené chaque année au moins 1 élève en finale (2 en 2024 et 4 en 2025), et les élèves ont remporté 3 fois le premier prix en 5 participations. Les sessions seront relevées le défi qui les attend avec une préparation minutieuse.

Nous félicitons tous les participants de l’établissement et nous sommes admiratifs du travail en amont de ces bons résultats, les heures en plus à approfondir les cours.

Olympiade de Chimie, et de 8

Pour la huitième année notre lycée Les Eucalyptus participe aux Olympiades de chimie.

Au cours de la phase préparatoire, une quinzaine d’élèves de terminale se sont retrouvés le mercredi après midi dans les laboratoires de chimie du lycée pour des TP et des analyses de problématiques scientifiques.

Thème cette année : le sport, Paris 2024 oblige !

Cette préparation a amené seize élèves des Alpes Maritimes, dont trois de chez nous, à la finale départementale au lycée Thierry Maulnier : un ultime TP a permis de sélectionner les élèves qui tenteraient de remporter la finale régionale.

Organisée au CIV, cette finale a vu s’affronter sous la forme d’une épreuve collaborative 6 équipes de trois élèves. Son but : déterminer qui pourrait représenter les Alpes Maritimes lors de la finale nationale.

Et cette année, pour la deuxième fois depuis que nous y participons, l’une de nos élèves a représenté la région Sud à la finale nationale des Olympiades de chimie, à Paris du 13 au 16 mai.

 

Bravo à Anahita Fontanille de TG2, pour ton enthousiasme et ton savoir-faire !

Avis à tous les amateurs, le projet « olympiades » devrait être reconduit l’an prochain, nous attendons nombreux les futurs élèves de terminale !

 

M. Polchi et Mme Roux

 

 

Experts à l’école

Le 26 mai dernier, certains ont pu voir une curieuse activité aux abords de l’internat : des personnages en tenue blanche, masqués… accompagnés de deux gendarmes de la section d’identification criminelle. Cette scène aurait pu être anxiogène s’il… ne s’était agi de l’aboutissement d’un travail sur l’année de la classe de 2nde 8.

Commun à l’Education Nationale et à la Gendarmerie Nationale, le projet « Experts à l’école » a permis à la classe de découvrir les multiples métiers que propose la gendarmerie, ainsi qu’en apothéose : une scène de crime disposée dans un espace vert de l’internat, charge aux élèves, accompagnés de deux gendarmes de l’Identification Criminelle de la caserne Ausseur et de deux de leurs professeurs, de relever les indices et de les analyser. Ils ont ensuite pu exposer leurs conclusions au « procureur de la république » (alias monsieur Gratpanche).

Visiblement, cette action leur a plu, à en lire la réaction de Jocilène :

« J’ai fait l’expérience d’un moment très intense avec les gendarmes. On a trouvé un mort, c’était choquant. Les gendarmes sont arrivés rapidement et ont sécurisé la zone. C’était fatigant, émotionnellement et physiquement… mais j’aime bien. Ça me plaît beaucoup d’être au cœur de l’action, même si ce n’est pas facile. Après, c’est à nous qu’on a confié tout le travail pour découvrir les empreintes digitales, examiner la scène et estimer l’heure de la mort. On a analysé les indices, pris des photos, relevé les traces… Et après, nous sommes allés au laboratoire pour faire les analyses plus poussées. Cette expérience m’a beaucoup appris. »

Cette opération a aussi fait des envieux auprès des élèves croisés dans le lycée à cette occasion !
Nous ne saurions trop remercier les gendarmes : l’adjudante De Gregorj et l’adjudant chef Locatelli pour leur investissement, leur accompagnement et leur enthousiasme sans faille pendant cette année.

Nous espérons que ce partenariat se poursuivra dans les années à venir !

Hélène Déoux et Anne Roux