Les élèves de la classe de seconde MP-3D, ex EDPI, ont passé la matinée dans l’entreprise Sacome-Conti à Monaco. Une découverte passionnante pour les entrants de la section professionnelle conception et modélisation de l’établissement.

Après 5 semaines de formations, une journée était consacrée à la découverte d’une société innovante dans les domaines industriels. C’est avec 14 élèves et 2 professeurs que cette visite d’une durée de 3 heures à eu lieu grâce au responsable du bureau d’études: M Barnoin.
Après un passage dans le showroom, une dégustation de café et une présentation des objectifs d’une entreprise, le fil conducteur de la visite reste le produit, nous commençons par le magasin de stockage des matières premières. La mise en forme des feuilles de tôle impressionne les élèves, de nombreuses questions fusent. Poinçonnage, emboutissage, pliage…, le châssis prend forme.
La suite n’en est pas moins intéressante, on travaille autours de la chaudière, mise en forme, soudure, traitement thermique, teste. Nous passons maintenant dans l’atelier d’usinage, en effet de nombreuses pièces sont réalisées « maison ».
Nous sommes maintenant témoins de l’assemblage complet du châssis par rivetage, puis de la confection de la machine à café par l’ajout de nombreuses pièces du secteur hydraulique et électronique. Gage de qualité, les machines effectuent les tests de qualité et les derniers réglages avant de vêtir leur habillage final. Place au secteur de la livraison, emballage et protection pour ces petits bijoux de technologie qui sont prêtes à être livrées dans le monde entier.
Nous avons pris le temps de visiter le Bureau d’études et son laboratoire, nous sommes là dans le cœur de notre métier: conception, innovation, cahier des charges, définitions, prototypage…
Il est maintenant l’heure de remercier les intervenants de cette visite constructive, nous avons vu en pratique les premières semaines de formation.
Dès le lendemain, les professeurs échangeaient sur le ressenti et la découverte de l’entreprise, les élèves sont unanimes : « C’était génial ».
Paroles d’élèves
« Nous avons eu la chance de voir la nouvelle machine en modélisation avec les nouveaux boutons et son apparence » Benjamin
« La journée était très enrichissante, nous avons appris plein de chose » Nicolas
« Tous les employés étaient très sympathiques, ils nous ont bien expliqué en quoi leur rôle consistait et comment les machines à café se faisaient dans leur intégralité.
Je remercie le responsable du bureau d’étude de la société CONTI qui nous a accompagné pendant toute la visite » Evan
« J’ai été impressionné par la facilité à obtenir une pièce avec une machine de pliage » Tom



Malgré le contexte compliqué, le concours d’écriture collaborative « Histoires communes » a bien pu avoir lieu et a remporté un grand succès !
La Semaine des Langues vivantes s’est déroulée cette année dans le contexte exceptionnel de la Présidence Française du Conseil de l’Union Européenne, mettant ainsi en lumière l’enseignement des langues vivantes dans toutes leurs diversités, leurs richesses et leurs atouts autour de la thématique 2022 « Vivre l’Europe, s’ouvrir au monde ». Guidés tout au long du projet, par la documentaliste Christine Quilichini, les enseignantes Mmes Fucher et Chassain et par Mark l’assistant d’anglais, les élèves ont ainsi pu s’inscrire dans la dynamique d’un projet collectif. Ce dernier a permis de rendre plus concrète la pratique d’une langue vivante dans le cadre de leur scolarité au lycée Les Eucalyptus. Un excellent souvenir pour tout le groupe !

Raphael Potelouin est convié à Paris pour recevoir un prix. Il est donc sur le podium du concours général 2022, mais à quelle place?
Une présentation de son travail auprès de M le Ministre de l’Education Nationale, et nous allons plonger dans une longue attente…
Nous souhaitons un beau parcours à Raphael qui, après un peu de vacances, suivra la formation BTS C.P.R.P. à la rentrée 2022 au lycée Les Eucalyptus.
Dans le cadre d’un projet pédagogique soutenu par la Région sud et le Labo des Histoires, un atelier de plusieurs semaines, initié par Madame Blanchot et Madame Quilichini à destination de la classe de 2de1, a été mené par Sophie Braganti : écrire l’Ephémère.
L’atelier avec la poète Sophie Braganti s’est inscrit dans la continuité de l’objet d’étude pour la classe de seconde : La poésie du Moyen Âge au XVIIIeme siècle, avec des auteurs tels Ronsard ou Du Bellay. Ces textes étaient réunis par la thématique de la fuite du temps, du memento mori mais aussi du carpe diem. Travailler avec Sophie Braganti sur le format du haïku et sur le thème de l’éphémère nous est apparu tout indiqué. Les élèves ont pu donner sens aux thématiques abordées en cours, passant de la posture de l’apprenant à celle du pratiquant/ artisan/ technicien de la matière poétique.
Par le biais d’une métaphore, Sophie Braganti explique aux élèves ce que peut représenter cet instant fugace : « c’est un peu comme si on bandait un arc puis on décochait une flèche en visant la cible et on l’atteignait ! ». En dix-sept syllabes, le haïku, ce poème court d’origine japonaise, raconte une véritable histoire, décrit une scène, un tableau, un décor est planté qui se rattache à la Nature, aux saisons et souvent au Temps.
En 2020, l’auteur Sabri Louatah publiait 404, un roman qui nous projetait en 2022, après l’élection de la nouvelle présidente de la République… Deux classes de terminales générales se sont emparées des thématiques de cette fable politique, qui se veut un miroir de nos tourments sociaux, politiques et culturels.
En effet, l’intrigue du roman se noue autour des deep-fakes. En 2022, l’image n’est plus forcément une preuve… Une réflexion a été menée par les élèves sur les manipulations et les détournements possibles des vidéos.
« Je suis parti d’un sentiment. Celui de ne pas être chez soi dans son propre pays. C’est un sentiment que je ressens. » Ainsi s’exprimait Sabri Louatah sur France inter en janvier 2020.
Cette exploration des dérives d’un supposé communautarisme musulman par l’auteur se double d’un rappel incessant des relations compliquées entre la France et l’Algérie. La guerre est évoquée, ses implications en métropole, et ses mémoires non apaisées. Les élèves de TG3 ont ainsi visionné à l’Espace Magnan le film Loin des hommes réalisé par D.Oelhoffen en 2014, film mettant en scène deux hommes dans l’Atlas algérien en 1954, au tout début de la guerre. Mohamed affronte la justice française ; il est amené à rencontrer Daru.
Cet instituteur d’origine espagnole, au parcours très riche, apprend aux enfants arabes le français, ainsi que l’histoire et la géographie de la France. Pascal Génot, intervenant pédagogique en éducation à l’image et médias, est venu apporter à nos élèves divers éclairages sur le film. « On perçoit toujours un objet artistique en ayant des horizons d’attente spectatoriels… Le contexte général est annoncé dès le début du film mais ce qui fait l’originalité de la mise en scène c’est la présence du personnage de Daru notamment, porteur de différentes symboliques ! » explique P.Génot. Effectivement, les élèves attentifs ont très bien perçu le côté inattendu de ces deux personnages en présence : « J’ai aimé particulièrement le fait que D.Oelhoffen nous permette de focaliser notre attention sur le lien entre les deux personnages et donc sur l’évolution de leurs relations tout au long du film. » Nicolas N.
P.Génot précise encore : « Le schéma narratif proposé par le réalisateur est lui aussi original – le spectateur peut identifier deux « entrées » dans le film mais également deux « fins » ! » Les choix esthétiques et narratifs de D.Oelhoffen font donc de Loin des hommes, une œuvre à part, librement adaptée de la nouvelle L’hôte d’Albert Camus (1957), le romancier n’y fait cependant pas référence à la guerre d’Algérie et propose une fin définitive.


Tout a commencé par un changement de pratique, de lieu aussi. C’est au CDI, guidés par la professeure documentaliste Régine JULLIEN qu’ils ont été initiés et conseillés. Le but étant de trouver ‘ le bon livre’ pour chacun et renouveler l’expérience.

Le travail a été multiple. Il a fallu réapprendre à lire, poser les points, identifier les verbes de la phrase. « Le verbe, c’est le souffle, faites vivre ce souffle ! » leur a répété à longueur de temps leur professeure de français. Apprendre à se poser, s’ouvrir aux autres, sortir la voix, travailler sa prononciation, sa diction, son regard. Incarner, interpréter, vivre le texte et se laisser traverser par les mots. Une approche progressive transformant le travail en plaisir et en acceptation d’une exigence pointue car continue.
Il a fallu du temps et il a fallu faire montre d’une régularité aux ateliers avec leurs professeure de français Nadine GEHIN mais aussi, avec Ahmed FATTAT, acteur du TNN, avec Cédric JACOB venu en soutien pour insuffler un peu de son ailleurs poétique, aux rencontres avec
Hugo MUSELLA, Compagnie Limit Larsen, Clément VIEU de la Compagnie Oléa et récemment avec l’acteur de cinéma et théâtre Sami BOUAJILA.
La première approche a eu lieu en douceur, en immersion au lycée lors de la journée de la Laïcité, le 9 décembre dernier. Le baptême du feu a eu lieu sur la scène du kiosque du TNN situé sur la Coulée verte jeudi 5 mai 2022. Autres textes, autre horizon, autre histoire en présence des classes du lycée Renoir de Cagnes sur mer et la classe théâtre du lycée François Raynouard de Brignoles.

Vendredi 3 juin prochain, Catalina, Dominik , Bryan, Loic, Lucas, Adam, Amir, Mahaydi, Salah, Boubacar, Marceau , Matthieu et William vont faire l’ouverture du Festival du livre de Nice accompagnés des musiciens et chanteurs du Club Musique du lycée pour lire leurs textes et les jouer devant un public.
Dominik : « Il faudra être à la hauteur ! »
Question: ‘’Did you like this cinema project and would you recommend it?’’
Question: What was Far From Men about, and why did you like it?
Vivre l’Europe, s’ouvrir au monde, tout un programme et qui a une résonnance particulièrement actuelle.
En premier lieu, les élèves ont pu expérimenter la réalité d’un escape game. Une sortie pédagogique à « Frontières Game » et « Aventure Escape Game » à Nice a été organisée afin de leur donner des pistes pour la création d’énigmes et autres jeux de réflexion. Simultanément, dans le cadre du cours d’anglais, les élèves devaient envisager un scénario global. Après répartition, chaque groupe avait la charge d’une
Le projet « Jouons avec l’Europe » a permis d’atteindre plusieurs objectifs : aborder les thématiques du programme de langue à travers une pédagogie de projet, mener un projet plurilingue et interdisciplinaire, apprendre à être citoyen de l’Europe et du monde, diversifier les ancrages culturels, approfondir la culture européenne par le biais de la langue anglaise, développer les compétences numériques, effectuer des
« Même si ce projet s’est révélé très chronophage avec adaptations et remises en question diverses, j’ai pu observer mes élèves s’investir avec grande motivation et plaisir. Cela m’a convaincue, une fois de plus,
Madame Fucher, sans compter ses heures, a été particulièrement fière de ce groupe et du double projet mené ensemble : la sortie aux salles d’escape game dans le centre de Nice et le projet « Vivre avec l’Europe, s’ouvrir au monde ». Les élèves, enthousiastes et investis, ont pu jouer en anglais et toutes les équipes ont gagné. De plus, certaines énigmes les ont inspirés pour la conception de leur propre escape game, qu’ils ont su rendre intéressant et complexe pour des joueurs de tout âge et tous niveaux.