Journée Portes Ouvertes 2024 – Lycée Les Eucalyptus

Edition 2024

samedi 17 février 2024 de 8h30 à 12h

 

En cette période de l’année où les élèves sont en phase de questionnement sur leur devenir, la matinée portes ouvertes reste un rendez-vous incontournable pour découvrir le campus, labellisé « lycée de métiers scientifiques, industriels et de l’automobile ».

 

Comme chaque année, plusieurs parcours seront proposés aux collégiens, aux lycéens et leurs familles.

L’occasion sera donnée aux élèves visiteurs de s’inscrire sur place à des mini-stages. Ceux-ci auront lieu en amont des vacances de printemps.

Cette manifestation s’adresse aux :

  • Elèves de troisième qui envisagent l’entrée en Seconde Générale et Technologique ou en Seconde Professionnelle,
  • Elèves de seconde qui souhaitent une orientation en voie technologique STI2D,
  • Elèves de terminale générale et de terminale technologique qui projettent une entrée en BTS ou en Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles d’Ingénieurs (PTSI ou PCSI).

Compte-tenu de la très forte affluence attendue lors de cette manifestation, nous conseillons aux visiteurs de se présenter dès 8h30.

Attention le dernier départ de visite a lieu à 11h30.

Dans un bain de théâtre !!!

Murs entièrement remplis d’affiches, flyers distribués en continu, personnages en costumes ou mini saynètes à chaque coin de rue, langues du monde entier, rencontre intime avec Tiago Rodrigues le récent directeur du festival et spectacles proposés dans toutes sortes de lieux (lier Histoire et Culture : une évidence !), cette expérience unique a rempli d’enthousiasme élèves et enseignants. Faire une expérience de spectacle vivant plus largement, c’est réellement faire une expérience de vie : partage/réflexion/émotion(s)/échange/débats…cela sert à « grandir » quel que soit son âge et c’est une vérité car à Avignon des plus petits aux plus âgés, tous y étaient !

La proposition d’une programmation variée dans les thématiques, écritures, mises en scène a été une grande chance : 3 spectacles du festival IN, 1 du festival OFF et 1 spectacle dédié à Jean Vilar, le créateur historique du Festival d’Avignon en 1947, couplé avec la visite du musée (expositions, librairie) et un accès privilégié aux armoires où sont conservés les costumes des plus célèbres pièces jouées dès les premières années avec de non moins célèbres comédiennes et comédiens, pour n’en citer qu’un Le Cid interprété par Gérard Philippe !

Mais laissons la parole aux élèves, ce sont eux qui racontent le mieux…
L’expérience avignonnaise c’est d’abord, bien entendu, une programmation théâtrale qui n’a pas manqué d’interroger les élèves : « chaque spectacle que nous avons vu traitait de sujets sociétaux d’actualité tels que le racisme, le patriarcat, mais également le harcèlement chez les jeunes et la « délinquance » juvénile » (Rose). « Une programmation très variée, nous permettant de découvrir plein de nouveaux genres : la danse (Exit Above) ; le théâtre classique modernisé (Le Songe) et le sketch magique avec Bazar Vilar » (Clarisse). « Nous avons pu découvrir différentes facettes du théâtre et nous avons enrichi notre culture » (Maeva). « J’ai adoré le fait qu’il y ait une grande diversité de spectacles (pour nous) mais également en général (spectacles de rue, affiches publicitaires, etc.) » (Ewan). « Chaque pièce était singulière, allant de l’adaptation d’un documentaire dur en émotion à la création d’une pièce qui touchait à de nombreux sujets, dont certains sensibles » (Louis). « Le but était de nous montrer que le théâtre est plus qu’un simple enchainement de répliques et peut nous transmettre des enseignements humains » (Antoine).

Les pièces de danse contemporaine (Exit Above) ou de documentaire adapté au format dramatique (Welfare) sont celles qui ont le plus divisé le public lycéen. Quand certain(e)s ont apprécié le spectacle de danse : « la danse contemporaine m’a toujours beaucoup plu et j’ai trouvé que les musiques accompagnaient bien les chorégraphies » (Rose) ; « Je ne pensais pas aimer un spectacle de danse, mais, avec du recul, j’ai bien aimé Exit Above » (Noa) ; d’autres ont moins adhéré, « je n’ai pas compris le spectacle en lui-même » (Maeva). De la même manière, Welfare n’a pas fait l’unanimité, rebutant par « la longueur de la pièce pour très peu d’action en définitive » (Rose), ou par son aspect prosaïque : « pour moi le théâtre est synonyme d’évasion et n’est pas fait pour nous montrer notre quotidien » (Antoine), « Malgré l’importance et le prestige de la Cour d’Honneur, cela n’a pas suffi à me faire aimer la pièce » (Clarisse); mais la pièce a aussi suscité l’intérêt : « Welfare était intéressante à voir car elle montre les conditions de vie des plus démunis » (Pauline). Et, contre toute attente, c’est une pièce imprévue qui a séduit le plus grand nombre, Bazar Vilar, se jouant à la Maison Vilar, car, « certes, c’était court mais intense ! » (Louis).

Les élèves ont appris sur cet art et fait valoir leur esprit critique : « Je me sens beaucoup plus familier avec le théâtre et j’ai développé un attrait pour cet art que je trouvais plutôt rébarbatif. Je pense donc continuer à aller au théâtre même après ce voyage » (Noa). « Ce séjour m’a donné envie de revenir au Festival » (Maxence). « Du matin au soir la ville est toujours animée. On a vraiment pu être immergé dans l’univers du spectacle » (Clarisse). « Cela permet de découvrir nos goûts, ce qui est important lorsqu’on découvre le théâtre » (Noa).

Mais, par-dessus tout, c’est l’expérience humaine qui a séduit les lycéens : « Humainement, j’y ai fait de très bonnes rencontres avec les lycéens des autres lycées, notamment d’Aix-en-Provence. J’ai même gardé le contact avec l’un d’entre eux. Le fait de se mélanger avec d’autres lycées est une très bonne chose et a énormément apporté à ce voyage » (Noa). « J’ai rencontré des personnes avec qui je n’aurais pas spécialement sympathisé en temps normal, et on a partagé des moments incroyables » (Maeva). « Cela m’a permis de découvrir d’autres jeunes ayant les mêmes opinions que moi ou pas, d’en débattre, mais aussi d’en savoir un peu plus sur les différentes villes de la région » (Ewan). « Nous avons tissé des liens avec des lycéens des Eucas que nous avions déjà croisés dans les couloirs mais nous ne nous étions jamais parlés. J’ai fait des rencontres exceptionnelles » (Pauline). « On a pu faire de nouvelles rencontres avec les autres lycées lors des ateliers ou même lors des pauses pour sympathiser » (Maxence). « Cette expérience m’a permis de comprendre que c’est important de tisser des liens et de passer du temps avec des personnes afin d’échanger nos ressentis et de découvrir plus de choses ensemble » (Rose). « C’est une amélioration de mon niveau de confiance, de patience, de respect, de philosophie et de culture » (Clark). « J’ai pu vaincre ma timidité » (Clarisse). « Ce voyage était une expérience exceptionnelle. Merci de nous avoir permis d’y participer » (Pauline). « Même en structure c’était super, que ce soit l’ambiance, les personnes qui nous ont accueillis ou les professeurs. Tout était super ! Merci pour ce séjour ! » (Maeva) « Et puis, comme a dit Tiago Rodrigues, nous ne sommes pas simplement allés au Festival d’Avignon, nous l’avons fait ! » (Louis).

Dans l’idée des droits imprescriptibles du lecteur imaginés par D.Pennac, Tiago Rodrigues propose aux jeunes spectateurs « Les droits des premières fois » afin que demeure à chaque visite au festival d’Avignon le sentiment renouvelé d’une première fois. Rester toujours dans un état d’esprit d’ouverture et de curiosité totale ! Une merveilleuse école donc qui est plus que jamais utile à diffuser. « Faire lire – faire entendre – faire voir du théâtre, utilisons tous nos sens ! » Jean Vilar
Nous adressons une chaleureuse reconnaissance à Stéphanie et à toutes ses équipes pour leur présence enjouée contribuant à rendre ce séjour inoubliable!

 

WOLDSKILLS 2023 : une aventure collective unique !

Pour sa 47e édition, la compétition nationale des Worldskills s’est tenue à Lyon du 12 au 16 septembre dernier. Deux experts de la région Sud, Louis TAFFINI-SPITERI (Fabrication Additive) et Jacques MARCHI (CAO Ingénierie mécanique), issus du lycée Les Eucalyptus étaient présents pour « coacher » leur candidat.

Parmi les 800 jeunes compétiteurs dans près de 70 métiers, les candidats de la région Sud se sont affrontés pendant trois jours pour tenter de se qualifier pour les futures sélections des mondiaux qui auront également lieu à Lyon en septembre 2024.

Après des heures de travail acharné, entre désillusions, ascenseurs émotionnelles, stress et mis en application de leur savoir-faire, les candidats ont brillé par leur performance. Le lycée Les Eucalyptus et les experts-métiers Pascal PELEGRINO et Louis TAFFINI-SPITERI sont ainsi fiers de voir deux compétiteurs de la région Sud, Raphael CRIADO et Maxime BOUR, de la fabrication additive, décrocher la médaille d’or et d’argent. Pour le secteur de la CAO Ingénierie mécanique, Jayson PEDRA décrochera la médaille d’excellence pour la plus grande fierté de son expert Jacques MARCHI.

Grâce à cet accompagnement de haut niveau, grâce aux conseils des coaches, aux encouragements des ambassadeurs, des encadrants, des familles et surtout grâce à leur investissement et leur travail acharné, les apprentis-champions auront livré le meilleur d’eux-mêmes et vécu une magnifique aventure collective.

Place maintenant à la compétition internationale !

WorldSkill MP-3D Eucalyptus 2023 B
WorldSkill MP-3D Eucalyptus 2023 A
WorldSkill Les Eucalyptus Nice 2023 (1)
WorldSkill Les Eucalyptus Nice 2023 (11)
WorldSkill Les Eucalyptus Nice 2023 (10)
WorldSkill Les Eucalyptus Nice 2023 (9)
WorldSkill Les Eucalyptus Nice 2023 (8)
WorldSkill Les Eucalyptus Nice 2023 (7)
WorldSkill Les Eucalyptus Nice 2023 (6)
WorldSkill Les Eucalyptus Nice 2023 (5)
WorldSkill Les Eucalyptus Nice 2023 (4)
WorldSkill Les Eucalyptus Nice 2023 (3)
WorldSkill Les Eucalyptus Nice 2023 (2)
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Naissance d’un nouveau partenariat avec Enedis en Côte d’Azur au profit des élèves !

Inauguration de la première classe «réseaux électriques» au lycée Les Eucalyptus

Dans le cadre du programme d’actions « Les Écoles des réseaux pour la transition énergétique », lancé en mars dernier, Enedis et l’ensemble des acteurs de la filière industrielle des réseaux électriques ont signé une convention de partenariat avec l’Education Nationale pour mettre en place une classe « réseaux électriques » dès la rentrée scolaire 2023.

Ce projet collectif doit permettre de répondre à un enjeu majeur : former les futurs électriciens et accroître demain le nombre d’embauches afin d’accélérer les nouveaux usages de l’électricité en faveur de la décarbonation du territoire.

En signant une convention de partenariat « Ecoles des réseaux pour la transition énergétique » ce lundi 25 septembre 2023, le lycée Les Eucalyptus va permettre aux 54 élèves de ses classes de Seconde « réseaux électriques » de bénéficier de :

  • 30% de contenus dédiés aux métiers de la filière
  • 18 semaines de stage au sein de ses entreprises
  • D’un mentor attitré, salarié d’Enedis ou d’une entreprise partenaire

Pascal Dassonville, Directeur Régionale d’Enedis en Côte d’Azur a déclaré : « C’est avec une immense fierté que nous lançons aujourd’hui ce programme qui vise à accompagner les jeunes de notre territoire vers les métiers d’avenir au service de la transition énergétique. Aujourd’hui, c’est un engagement que nous prenons auprès d’eux ! Avec le lycée Les Eucalyptus nous souhaitons initier cette dynamique et ainsi former nos collègues de demain ! »

Philippe Albert, Proviseur du Lycée Les Eucalyptus, a ajouté : « La communauté scolaire du lycée LES EUCALYPTUS se réjouit du lancement de cette collaboration avec ENEDIS en Côte d’Azur, au profit des élèves de la filière BAC PRO Métiers de l’Electricité et de ses Environnements Connectés. Souhaitons une belle réussite à ce partenariat prometteur qui contribue à rendre la formation de nos lycéens encore plus performante et favorisera l’insertion professionnelle de nos futurs diplômés…et de vos futurs collaborateurs !

La réforme du lycée Professionnel vise à assurer l’avenir de tous les élèves, au plus près de leurs besoins et de leurs aspirations, et à répondre à la promesse républicaine d’égalité des chances.
L’objectif poursuivi est de faire du lycée professionnel une voie de réussite, choisie par les élèves et leurs familles, reconnue par la société et les entreprises.

Au lycée LES EUCALYPTUS, nous sommes déjà bien engagés dans cette voie d’excellence, si nous en jugeons par les taux d’attractivité importants que nous constatons dans nos filières professionnelles.

L’une des 12 mesures phares inscrites au sein de la réforme du lycée pro vise à mieux préparer l’insertion professionnelle grâce à des partenariats extérieurs.

Le rapprochement que vous menons aujourd’hui entre le Lycée Professionnel LES EUCALYPTUS et ENEDIS COTE D’AZUR en est une parfaite illustration et la signature de la convention entre nos deux structures, prend tout son sens.

Elle marque le début d’un partenariat pour la coloration du diplôme du baccalauréat professionnel de spécialité Métiers de l’Électricité et de ses Environnements Connectés.

Par ce partenariat, nous renforcerons conjointement la relation École-Entreprise. Nous allons promouvoir ensemble le cycle de formation de la filière professionnelle, à partir de la classe de seconde, identifiée comme la famille de Métiers des transitions numériques et énergétiques aux classes de première et terminale Métiers de l’Électricité et de ses Environnements Connectés.

Ce chalenge ne peut réussir sans la participation active, conjointe et coordonnée des deux partenaires, dans un esprit collaboratif et un travail en complémentarité.

Grâce à ce partenariat, nous verrons demain des séances d’enseignement professionnel coanimés par des enseignants et des professionnels issus de l’entreprises. Nous travaillerons sur des matériels mis à disposition par ENEDIS pour renforcer la coopération dans le cadre de l’étude des besoins en compétences et de leur évolution de la filière.

Le champ de l’orientation sera aussi un sujet partagé puisque ENEDIS sera l’un de nos partenaires privilégiés lors des différentes manifestations que nous organisons auprès des élèves pour les aider à se projeter dans leur vie professionnelle.

Le partenariat prévoit aussi l’accroissement du nombre et de la qualité des périodes de formation en milieu professionnel (PFMP), le développement des situations d’apprentissage et des ressources pédagogiques, ainsi que l’accompagnement des élèves dans leur orientation post-formation.

Nous prenons l’engagement de tout faire pour vous permettre à nos élèves d’intégrer le monde de l’entreprise avec des compétences et des connaissances attendues par leurs employeurs.

Mais il est primordial que les élèves gardent ces éléments en mémoire et se mobilisent, avec volonté et régularité dans l’effort, afin de capitaliser leurs compétences… car nous pouvons bien les aider, nous pouvons bien les accompagner, nous pouvons bien les encourager mais au final… ce sera leur sérieux, leur travail et leur ténacité et qui leur permettront de réussir le diplôme, leur parcours de formation, et faire briller demain leurs valeurs professionnelles au sein des entreprises.»

MP-3D – Des étoiles pleins les yeux

M BURALLI Bernard, Ingénieur pour l’Ecole auprès du Rectorat de Nice, nous a fait un véritable cadeau en venant nous présenter l’entreprise Thales dans laquelle il a œuvré durant de nombreuses années. Passionné, désirant échanger au plus prêt de nos élèves, il a présenté cet établissement auprès des élèves de la section MP-3D, suscitant surement de nouvelles vocations pour ces futurs techniciens.

C’est après une visite de l’entreprise à Cannes La Bocca des enseignants de la section en conception mécanique, que le projet de présenter Thales aux élèves est venu. Cette entreprise, comme ses sous traitants et de nombreuses entreprises du secteur industriel, prépare le futur en présentant les nombreuses possibilités de métiers et de carrière dans l’industrie.
Après une présentation de Thales et des nombreux secteurs d’activités, électronique, sonar, sous marin, communication… nous nous sommes arrêtés sur les satellites. L’ensemble des applications de ces outils spacial ont été balayé, et les élèves ont planchés sur une problématique technique: l’articulation des panneaux solaires. Un échange de d’idée a permis d’appréhender le niveau technique demandé à ce niveau avec les nombreuses contraintes de cet environnement spacial. Les questions ont fusé, les vidéos ont éclairé les 3 classes des sections de bac professionnel Modélisation et Prototypage 3 Dimensions.

Le projet sera suivi durant toute l’année par les sections de production du lycée: Bac Pro REMI, Bac Pro RSP et BTS CPRP. Certaines pièces de satellite seront étudiées et aboutiront à leur réalisation. Un véritable partenariat émerge de ces échanges de savoirs faire avec une réelle prise de consciences du niveau technique exigé par le secteur satellitaire.

Inauguration du restaurant scolaire, ce lundi 4 septembre 2023

Un nouvel élan culinaire pour le plaisir de tous, dans un cadre des plus agréables !

Après un an et demi de chantier, c’est avec joie et reconnaissance que nous constatons la qualité des travaux réalisés pour rénover le bâti du restaurant scolaire du lycée LES EUCALYPTUS. Un espace à part au sein du campus, qui constitue notre principal lieu de détente et d’échanges. Instants suspendus entre deux périodes de cours, entre deux phases de la journée, le restaurant scolaire est un lieu où nos vies se croisent, interfèrent, où nous échangeons… un lieu de convivialité primordial sur le campus et dans nos vies professionnelles.

Le restaurant scolaire reste le trait d’union entre nous tous, rappelant aux plus studieux comme aux plus oisifs, à nos physiciens comme à nos techniciens en herbe, qu’il n’y a pas de nourriture de l’esprit, sans la nourriture du corps. Et si l’on veut faire crépiter les neurones de mille projets plus originaux et novateurs les uns que les autres, mieux vaut le faire accompagner d’un solide repas !
L’inauguration du restaurant scolaire était présidée par Monsieur Renaud Muselier, Président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et Président délégué de Régions de France, Monsieur Christian ESTROSI, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur et Président délégué de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, Monsieur LE MERCIER, Inspecteur d’Académie, Directeur académique des services de l’éducation nationale des Alpes-Maritimes.

En coupant symboliquement le ruban, ce sont plus de quinze années de rénovation qui viennent d’être bouclées. Une rénovation lourde, dans un contexte délicat, puisque la nécessaire continuité des apprentissages ne pouvait évidemment pas être remise en cause.
Aujourd’hui, cette restructuration est derrière nous et nous constatons que les investissements colossaux effectués par la Région SUD Provence Alpes Côte d’Azur ont permis de propulser notre campus dans l’ère cyber-technologique du XXIème siècle. Ce restaurant scolaire constitue le point d’orgue de la rénovation.

Inauguré en 1964, Le Lycée LES EUCALYPTUS fêtera, à la rentrée prochaine ses 60 ans. Grâce aux efforts consentis par la Région SUD PACA pour le maintenir en phase avec les avancées technologiques, la rénovation menée tout au long de ces années lui permet aujourd’hui, de se projeter dans les décennies à venir et de contribuer efficacement et fermement au développement de l’industrie et des carrières scientifiques sur notre territoire azuréen.

Cette cérémonie a aussi permis de mettre à l’honneur et de remercier chaleureusement l’ensemble des agents territoriaux affectés au campus du lycée LES EUCALYPTUS pour leur travail quotidien.
De l’accueil à l’entretien, de la restauration aux agents spécialisés, nous sommes fiers de travailler ensemble au rayonnement du Lycée LES EUCALYPTUS. Merci à chacun d’entre eux pour leur action journalière, souvent très discrète mais cependant si indispensable !

Cette année, grâce à notre Chef, Monsieur PASSE-COUTRIN et ses équipes en cuisine, nous pourrons chaque jour sustenter plus de 600 personnes, leur proposer des repas sains et variés, composés de produits frais, de circuits courts, à un prix modique, dans un cadre agréable et reposant.
La modernité des locaux et le renouvellement des équipements ont ouvert de nouvelles perspectives, de nouveaux services qui se concrétisent dès cette rentrée. Le chef proposera aux élèves, en parallèle de la restauration habituelle, des repas plus rapides et cependant équilibrés : des box et des snacks qui faciliteront le déjeuner des étudiants de classes préparatoires qui n’ont souvent que peu de temps à la pause méridienne.

Par ailleurs, nos 140 élèves et étudiants internes du lycée LES EUCALYPTUS du lundi au vendredi, seront pris en charge dans un environnement agréable et bénéficieront de repas de qualité du petit déjeuner au repas du soir.

Une rénovation réussie, une rentrée qui l’est tout autant… une année 2023 – 2024 qui s’annonce sous les meilleurs augures au sein du lycée des métiers scientifiques, technologiques et de l’automobile, LES EUCALYPTUS.
Belle rentrée à tous !

 

Riches projets pour les BTS CPRP

Cette année scolaire 2022-2023 a été riche en projets pour les deux promotions de BTS CPRP.

Du 20 au 21 octobre 2022

Les étudiants des deux classes et leurs enseignants ont eu l’opportunité de participer à la 20ème édition du salon INDUSTRIA MÉDITERRANÉE, au palais Nikaïa, où se sont réunis, comme chaque année, tous les acteurs du monde de l’industrie pour présenter des innovations, montrer leurs savoir-faire, et répondre aux questions etc.
Certains étudiants ont ainsi pu rencontrer leurs futures entreprises en vue d’y effectuer leur stage de première année. D’autres ont rencontré d’anciens étudiants de leur filière BTS et ont échangé avec eux. D’autres encore ont pu prospecter pour leur stage d’alternants.

Plus tard durant l’année scolaire

Le jeudi 9 février 2023, les étudiants de première année ont pu se présenter aux stands de la manifestation « Entreprends-toi » et rencontrer ainsi de nombreuses entreprises au sein des Eucalyptus. Cette opportunité permet aux étudiants de première année de BTS et aux élèves du lycée professionnel de rencontrer des femmes et hommes du milieu de l’industrie, venus interagir avec eux dans les salles de notre établissement. Les étudiants ont trouvé les intervenants intéressants mais ont regretté le manque de liberté pour circuler parmi les différents “stands’’. Toutefois, ils ont apprécié chaque intervention, dont celle de Nasser Hessas, représentant de BGE Côte d’Azur, service d’aide à l’entreprenariat à Nice, et d’Abdé Flow, chargé d’affaires du Réseau Initiative de Nice Côte d’Azur. Tous deux ont su capter l’attention des étudiants par leur intervention dynamique et interactive.

Le grand moment

Le grand événement de l’année en CPRP a toutefois été le projet pédagogique pluridisciplinaire mené par quatre enseignants des deux promotions. Cette sortie a eu lieu le jeudi 12 janvier 2023 toute la journée, avec déplacement en autocar.

Le matin, nous avons visité l’observatoire de la Côte d’Azur en compagnie de guides qui nous ont fourni des explications détaillées sur l’histoire, les aspects techniques et scientifiques de l’observatoire. Chaque groupe avait son propre guide, ce qui a permis aux étudiants d’interagir davantage et de poser des questions spécifiques. Thomas et Robin, nos guides, ont également remis aux élèves un questionnaire en anglais ou en français, au choix, afin de rendre l’expérience ludique et stimulante tout en favorisant une visite autonome.
Le site offrait une vue panoramique sur la Côte d’Azur. L’entrée du bâtiment révélait de multiples références historiques. L’intérieur du dôme permettait d’observer les équipements scientifiques de près. Les deux guides ont su interagir avec leur public et donner des explications intéressantes sur les plans techniques, scientifiques et historiques.

Après la visite de l’observatoire, nous avons pris notre déjeuner et profité d’un temps libre en ville, idéal pour explorer intelligemment le Vieux-Nice et relever des défis en anglais ! Dans le but de favoriser les échanges et la découverte, ces défis ont été proposés aux étudiants tout au long de la journée. Les groupes étaient imposés pour mélanger les deux promotions, puisque ce projet pluridisciplinaire avait aussi pour visée d’intégrer les deux classes, afin de stimuler l’entraide entre étudiants une fois de retour en classe. Ces défis ont permis aux étudiants de mettre en pratique leurs compétences linguistiques tout en explorant la ville par petits groupes, en autonomie.

L’après-midi, nos étudiants ont participé à une partie d’« escape game», ou jeu d’évasion en français. Il s’agit, en petits groupes, de résoudre des énigmes de natures diverses en cogitant et en manipulant, les joueurs ayant recours à une multitude de compétences.
Les enseignants ont été impressionnés par le raisonnement et la coopération de ces jeunes. Cette activité ludique a été un véritable succès et a renforcé leur esprit d’équipe, tout en valorisant leurs capacités de réflexion et de raisonnement.

Dans l’ensemble, cette sortie scolaire pluridisciplinaire a été extrêmement positive et a permis d’allier l’apprentissage, la découverte et le plaisir. Les étudiants et leurs enseignants, M. Pavlicic, Mme Fucher, M. Perrone et M. Taffini, ont apprécié chaque aspect de cette journée.

Cerise sur le gâteau

Quatre groupes ont remporté les défis en anglais donnés pour la journée. Quelques semaines plus tard, les prix leur ont été remis, parmi lesquels…des parties d’ «escape game» à expérimenter dans les salles désormais familières. Nombre d’étudiants n’ont pas attendu ces prix pour y retourner avec leurs amis ou leur famille pour solliciter leurs neurones ! Et ils ont bien sûr raconté tous leurs exploits en anglais.
Au vu des retours enthousiastes et de tous les bénéfices sur les plans techniques et culturels, les enseignants ont pleinement l’intention de renouveler cette expérience l’année prochaine, mais en d’autres lieux…

Le tout en images…..

Projet LAAC

« Il nous faut en riant instruire la jeunesse », disait Molière dans sa comédie l’Ecole des maris en 1661. C’est en effet par des rires, des larmes et un vaste panel d’émotions que cette année, les élèves de la classe de 2nde1 ont expérimenté le projet LAAC (Lycéens et Apprentis au Cinéma) à l’Espace Magnan de Nice.
Ce projet permet à trois classes des Eucalyptus de visionner trois films par an, soit un film par trimestre.

Le premier film sélectionné par les enseignants dans la liste proposée s’intitule Certains l’aiment chaud (1959) de Billy Wilder, mettant en vedette Marilyn Monroe et traitant des thèmes de gangsters, de la musique et de l’homosexualité encore taboue à l’époque.
Le deuxième film était La La Land (2016) du franco-américain Damien Chazelle, hommage aux comédies musicales, en particulier celles du réalisateur français Jacques Demy, et à toutes les formes d’art. Ce film met en scène des acteurs polyvalents dans une mise en abyme reflétant quasiment leur propre histoire à Hollywood et dans la ville de Los Angeles.

Source : Allociné

Le troisième film abordait le thème de l’homosexualité condamnée et interdite au Kenya. Réalisé par la kényane Wanuri Kahiu, le troisième film, dont le titre Rafiki (2018) signifie « amie », abordait le thème de l’homosexualité condamnée et interdite au Kenya.

Les élèves ont été enthousiastes d’avoir l’opportunité de regarder ces trois films en anglais sous-titré, ce qui leur a permis d’améliorer leur écoute de la langue cible tout en apprenant davantage sur l’art et les messages transmis : l’acceptation de soi, la tolérance, la persévérance, la résilience, etc. Ils ont également apprécié les discussions en amont et en aval en classe, ainsi que l’occasion de se retrouver avec d’autres élèves du lycée au cinéma. De plus, le transport et l’accès au cinéma étant entièrement gratuits pour eux, cela était d’autant plus appréciable.

Dans la continuité de ces films, début mai, le spécialiste en éducation à l’image Pascal Génot est intervenu pendant 2h au lycée pour chaque classe ayant participé au projet LAAC. M.Génot a expliqué aux élèves les différences entre la critique et l’esprit critique, ainsi que les notions de jugement de fait et de jugement de valeur. Il a également mis en évidence la cohérence scénaristique en utilisant des extraits de films dont la scène d’ouverture du film La La Land.

 

Source : Pexels

Ce projet culturel offre aux lycéens une opportunité unique d’explorer le monde de l’art cinématographique, d’élargir leurs horizons culturels et de développer leur esprit critique.

Qui mieux que le public concerné peut témoigner de toute la richesse du projet LAAC? Les élèves ont dû rédiger leurs critiques de films et le bilan de ce projet culturel projet en anglais. Ci-dessous des extraits de leurs productions, tantôt traduites en français, tantôt laissées en anglais.

Valentin P:
« Chacun des trois films a contribué à enrichir ma culture cinématographique et à me marquer par des moments mémorables. […] La La Land est de loin mon film préféré sur les trois grâce à sa jolie musique et sa narration originale. La romance entre Mia et Sebastian est poignante, les acteurs Emma Stone et Ryan Gosling étant tout à fait remarquables dans leurs rôles. Cette comédie musicale m’a transporté du début à la fin.
Je recommande chaleureusement le projet LAAC à tous les élèves. Cette initiative nous a offert l’opportunité d’explorer une belle diversité de films et de genres cinématographiques, élargissant nos horizons et perceptions. Les discussions et études menées en classe m’ont permis, ainsi qu’à mes camarades, d’approfondir et d’enrichir notre expérience de chaque film, mais également d’affiner nos critères d’appréciation. Nous avons expérimenté un grand panel d’émotions et sommes passés de l’émerveillement à l’amusement parfois dans le même film. Je suis vraiment reconnaissant d’avoir pu faire partie de ce projet annuel. »

Eve L:
« Ce projet nous a sensibilisés sur plusieurs niveaux: culturel, linguistique mais également artistique. Nous avons appris davantage sur les réalisateurs, le contexte de chaque film, les personnages, les acteurs, comment les scènes sont tournées etc. Nous avons également appris comment l’art peut rendre hommage à lui-même sous toutes ses formes, ou bien à une personne, ou un groupe de personnes. Les deux premiers films, Some Like It Hot et La La Land, bien qu’ils invitent aussi à la réflexion, m’ont semblé clairement plus divertissants que le dernier. Rafiki présente des jeunes personnages à la sortie de l’adolescence et les sujets sont graves : l’homophobie collective, le poids des traditions, la place des femmes, etc. Ce film nous a permis d’avoir un aperçu d’une culture différente, avec des droits, une politique et un fonctionnement différents.
Chacun des trois films amène des sujets de réflexion variés auxquels le public peut s’identifier : l’homosexualité, la transidentité, les victimes de sexisme, mais aussi les ambitions et les rêves auxquels il faut continuer de s’accrocher coûte que coûte.
Ce projet élargit notre horizon culturel et cinématographique mais donne également une belle opportunité à ceux qui n’ont habituellement pas envie ou bien n’ont pas les moyens financiers d’aller au cinéma. Les tickets de transport ainsi que l’entrée au cinéma sont financés par le lycée, tout est gratuit ! De plus, nous sommes entre camarades et amis, et pouvons ainsi partager cette expérience ensemble.
Pour toutes ces raisons, je ne peux que recommander le projet LAAC, très enrichissant et gratifiant pour les élèves.  »

Alia G:
« Je recommande ce projet car il permet de voir des films que vous ne verriez sans doute pas seuls. Cela permet d’étendre notre culture générale et c’est génial de pouvoir y aller avec des camarades de notre classe mais aussi de retrouver des amis d’autres classes ! Si vous avez la chance de participer à ce projet, profitez-en pleinement ! »

Vladimir P:
« A mon sens, le film Rafiki ne permettrait pas forcément à certains spectateurs de s’identifier et d’assumer leur homosexualité. Le harcèlement et la violence subis par les deux jeunes lesbiennes ne pourraient qu’effrayer un public non averti et les inciteraient à se cacher davantage s’ils ne sont pas acceptés par leur entourage, même si nous vivons dans un pays avec plus de droits qu’au Kenya.
A la fin de La La Land, lorsque Sebastian a réussi à ouvrir son bar à jazz et que Mia est devenue une actrice célèbre, nous comprenons qu’avec de la persévérance, nous pouvons réaliser nos propres rêves en laissant notre amour partir pour réaliser les siens. »

Clément C:
« Je recommande le projet LAAC car les films traitent de sujets intéressants, avec des messages forts, par le biais de l’humour dans Some Like It Hot par exemple. Ce sont des sujets que nous ne sommes pas forcément habitués à voir et à analyser par nous-mêmes. Il y a eu une sensibilisation aux comédies musicales avec La La Land, qui a agréablement surpris plus d’un d’entre nous. Il y a également une approche supplémentaire une fois de retour en classe où nous étudions le film,! Cependant, je peux comprendre que certains élèves restent mitigés face à ce projet car il aborde des sujets délicats. »

Jade B:
« As far as I’m concerned, Rafiki’s scene which best showed unfairness and intolerance is when both 17-year-old girls are interrupted while they were kissing at their hideout. The gossip of the town had been following them and denounced them to the whole neighborhood. Following their action, the main characters get beaten up by a whole crowd.
Once it’s over, both girls get arrested by police officers and we could think they were to report their tormentors but it’s exactly the contrary. They get laughed at, ridiculed by both police officers. Then, Kena’s parents come to pick her up and her dad unexpectedly slaps her. I felt very shocked by everyone’s behavior but mostly by her dad’s. He should have supported her and defended her, but things obviously don’t work that way in Kenya.

In France, sometimes people tend to forget that we have more rights than in a lot of countries in the world. We often take our rights and our freedom for granted, and the film Rafiki reminds us that homosexuality is ill-perceived, or worse, legally punishable by death.
Obviously, I would recommend this cinema project to other students. This project was very interesting and enriching, the best part being all three of them were shown in the original version, that is to say in English. It’s a wonderful opportunity to be able to watch these three films in an actual cinema, for free! At the beginning, I was a bit apprehensive about the choice of films but eventually, I liked all three of them. However, if I had to pick my favorite, it would be Some Like It Hot. If Rafiki had been a bit longer, perhaps I would have preferred it as it was a real life lesson for me, just like any films I have ever seen. I think cinema allows spectators to learn a lot of things about life. »

Cléa G:
« I think a film like Rafiki enables some spectators to embrace their sexual orientation because cinema is a great means to promote tolerance and to show that it’s normal for anyone to have the right to love whoever they want. In Rafiki, we could see homophobic people in action but in the end, this film brings a message of hope: both girls reunited. Even if there is some progress in a lot of countries, this film shows two girls who must hide their love like a modern version of Romeo and Juliet (but with two Juliets) in Kenya. It shows us that cinema, throughout a fictional story, can inform and raise awareness about tolerance and other values.
As far as I’m concerned, this LAAC project is a very interesting, impactful, cultural opportunity. I wholeheartedly recommend it because in these movies we were able to see beautiful values and to experience a wide range of emotions. »

Tristan M:
« As far as I’m concerned, the scene that best showed unfairness and intolerance was the interaction between the two main characters and the traditional Kenyan community. Indeed, people have an ancestral view of homosexuality. They are convinced that heterosexuality is « good » and « normal » whereas homosexuality is considered « abnormal » and « evil ». Kena, one of the two girls who are in love, had to undergo an exorcism session. This was shocking and heartbreaking to see.

Source : Pexels

Of course, I totally recommend this cultural project because it’s a very constructive and rewarding opportunity that every student should experience. It’s awesome to learn about some topics that are very deep and help us reflect, discover different forms of art, and develop our critical minds. It also allows us to become more responsible and independent by getting lost and finding our way to the cinema or by taking public transports to get there on our own. Thank you, Miss Fucher and Mrs Quilichini, for signing us up for this film project. »

If you want to learn more about gay rights in Kenya and in other parts of the world :
« There are 64 countries that have laws that criminalize homosexuality, and nearly half of these are in Africa. » Source: https://www.bbc.com/

« Kenya criminalizes same-sex sexual activity between men. Sentences include a maximum penalty of fourteen years’ imprisonment. There is evidence of the law being enforced in recent years, and LGBT people are regularly subjected to discrimination and violence. »
Source: https://www.humandignitytrust.org/

 

Ils en avaient rêvé … et ils l’ont fait !

(Frieden … la paix, par Yassine)

Du 4 au 8 mai 2023, la classe de germanistes est partie dans la capitale allemande … BERLIN !!

« Une si belle anecdote que je me dois de raconter », Christine Camera, professeur d’allemand

Au départ, un élève avait demandé « j’aimerais tellement aller en Allemagne. On nous avait promis un voyage … ». Il était à l’époque en classe de 3ème au collège Mistral à Nice. Et maintenant, il est en classe de 1ère au lycée des Eucalyptus et il est parti … oui, à Berlin, avec tous les volontaires germanistes de seconde, première et terminale.
Cinq jours à arpenter les lieux de mémoire, les musées (du passé et de l’avenir), les sites culturels et historiques, allant de la célèbre Porte de Brandebourg au Reichstag allemand (ici, sur les photos). Ils auront remonté la célèbre Karl-Marx-Allee, longé le Mur de Berlin avec ses peintures de type street art et ses tags si personnels, arpenté les célèbres allées Unter den Linden et Ku’Damm, typiques des Berlin-Est et Berlin-Ouest d’autrefois, respiré l’air pur de cette capitale verte dans les parcs, comme le Tiergarten … et attention surtout aux couloirs à vélo !! Ils auront goûté les spécialités allemandes, turques (le kebap, oui, avec un P), mais aussi afghanes, indiennes, et bien d’autres. Ce qui leur a le plus plu : le musée allemand des sciences et techniques (on voit bien là la marque du lycée des Eucalyptus !!).
A leur retour, ils ont organisé un quizz au CDI pour tous les élèves du lycée, afin que tous puissent voyager virtuellement et partager leur bonheur, du moins un bout de leur aventure.
Les trois meilleurs lauréats ont reçu un morceau du Mur de Berlin (un vrai !), les autres auront eu des tasses, des porte-clé, des bonbons et des tablettes de chocolat, tant de petits objets aux effigies allemandes… emportés durant notre séjour.
Un vrai bonheur pour tout le lycée !!
(ici, photo de la remise du premier prix en présence de M. Albert, notre Proviseur)

Charles Baudelaire : une incarnation totale !

Encore une magnifique après-midi sous le signe de la culture et du partage ! Après un accueil parfait comme à l’accoutumée de Laéticia Vallart et de ses équipes au théâtre Anthéa, les élèves et leurs enseignantes ont assisté à un spectacle unique et percutant autour du personnage de Charles Baudelaire. Clément Althaus, dans la peau du poète et son « double » Jérémie Boumendil, à la fois ange et démon, proposent une version théâtrale et musicale très originale, rock, pétillante, colorée, énergique et « musclée », voire provocante parfois, restant fidèle à ce qu’incarnait Charles Baudelaire. Spectacle qui a tenu en haleine élèves et adultes et qui au-delà de les confronter à une proposition artistique (d)étonnante, leur a permis d’aborder la langue poétique différemment.

En témoignent les impressions des élèves…

« La scène se situe dans un décor rempli de mannequins, d’instruments et d’une cage » (Cyril), « un bordel à Bruxelles, peut-être pour montrer le désordre qui règne dans la vie de Baudelaire » (Flavio). « Là, il se rend compte « grâce à sa vision des sons et des odeurs » (Clément), qu’il est dans un théâtre. On a donc l’impression qu’en réalité, c’est une vraie scène avec le vrai Baudelaire » (Rayanne). « J’ai l’impression que la scène est à l’intérieur de sa tête » (Thomas).

« Le fait de nous retrouver très souvent seuls face à Baudelaire (dans une sorte d’intimité) nous a permis de mieux le comprendre » (Flavio).

« Egocentrique, narcissique » (Ario), « provocateur, à la recherche d’attention » (Baptiste P.), « extravagant, macho, possédant une double personnalité » (Sultana), « un air rockeur avant l’heure » (Baptiste B.), « on a pu reconnaitre les traits assez adolescents, qui n’aime pas les gens, très expressif » (Yanis). « On retrouve bien son côté un peu décalé, un peu « fou » notamment quand il se met à parler tout seul. Il est en marge, il fait les choses différemment » (Rayanne).

« Le second personnage sert d’effet miroir à Baudelaire, plus optimiste. Il permet de l’aider à ne pas se suicider au début de la pièce et à voir sa partie du « Beau » » (Baptiste B.). « On a l’impression qu’il est là pour lui et qu’il fait partie de lui » (Yanis). « Le second personnage dans la cage représente l’ennui, qui est sa plus grande peur, qu’il tente de combattre chaque jour. Pour lui, le meilleur moyen de s’en défaire est de travailler » (Wylan). Il « sert à ressortir la personnalité rageuse de Baudelaire, ses pensées intérieures qu’il essaye de retenir. C’est peut-être la raison pour laquelle il est emprisonné » (Sultana). « Il représente la folie de Baudelaire comme s’il y avait deux personnes dans sa tête. Une sorte de schizophrénie » (Noa), « la « petite voix » dans sa tête, son monstre intérieur ou une autre personnalité » (Rayanne). « Baudelaire est devenu fou, il parle à un démon dans sa tête » (Ilyass). « Le deuxième personnage lui propose des mélodies pendant toute la pièce » (Gabriel).

« L’acteur principal était un bon musicien, il jouait de plusieurs instruments et chantait bien » (Noa).

« Les poèmes ont été déclamés de façon musicale, sous une forme de Rock n’Roll, avec des instruments » (Yanis) : « guitare, tambours, piano » (Léo), « un peu rock, un peu mélancolique » (Rayanne). « Je trouve que c’est une bonne manière d’exprimer ces poèmes, car cela permet de diversifier et de changer la façon dont on récite les poèmes classiques » (Ewan). « Selon moi, cela dynamisait fortement le spectacle et avantageait la compréhension pour un public jeune » (Flavio). « Ces interprétations de « poèmes comme « Bénédiction », « L’Albatros », « Elévation » et peut-être « Correspondances » (Clark), « L’invitation au voyage » (Flavio), ont bien éclairé nos précédentes analyses puisque les émotions en ressortaient d’autant plus, tout en ayant une sorte de résumé, qui nous aidait à mieux comprendre la vie du poète » (Johan), « la volupté ou l’alchimie de sa littérature » (Clark). « On avait l’impression qu’il s’adressait à nous directement, il est même venu interagir dans le public » (Alessandro).

« Le mélange entre théâtre, littérature et concert m’a bien plu ; les poèmes chantés ou slamés, la musique entrainante » (Raphaël C.).

« J’ai trouvé très intéressant que la pièce mêle à la fois concert et théâtre ; la pièce était très bien construite » (Antoine).

« Une sorte de comédie musicale ! Cela donne une dynamique à celle-ci et la rend plus entrainante » (Wylan).

« Baudelaire y était bien imité et cela donnait un nouvel aspect au cours de français » (Clark).

Portrait musical et poétique unique, le spectacle Baudelaire, prince des huées est une très grande réussite !!! Cette traversée mélancolique nous a procuré émotion, sensation, réaction et nous avons regretté de ne pouvoir rester à la rencontre qui a suivi. Nous laissons donc les dernières paroles à Clément Althaus à propos du spectacle : « Un grand rêve romantique nourri d’insolence et de provocation baigné dans les vapeurs enivrantes des Fleurs du mal. »

Video France 3 PACA