Mardi 17 janvier, la classe de 2e4 prend le chemin de l’espace Magnan pour visionner La La Land, comédie musicale de Damien Chazelle, et pour réfléchir à ce que le cinéma dit de nos grandes métropoles contemporaines.
Le film prend en effet place au cœur de Los Angeles, capitale du septième art et personnage à part entière, dont le spectateur ne voit pas toutes les facettes pour autant.
Une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs. Leur rencontre les galvanise pour s’approcher de leurs rêves, dans une ville trépidante et emblématique du cinéma américain. Los Angeles est une, sinon « LA » ville de référence du septième art. On y trouve les principaux studios de cinéma américain, elle a beaucoup été filmée. La La Land en montre des lieux connus, tels l’observatoire Griffith, ou les nombreuses fresques murales, mais aussi des spécificités topographiques, climatiques et urbaines : temps radieux, échangeurs routiers gigantesques, bouchons interminables, géographie vallonnée. Rien en revanche sur les quartiers populaires.
Nos élèves se sont donc interrogés sur l’utilisation cinématographique des grandes métropoles : que voit-on d’elles, ou pas, dans les films ? Quels objectifs de réalisation servent-elles ?
Chaque élève a ainsi dû choisir un film ou une série prenant place dans une grande ville, afin d’analyser ce que l’œuvre montrait ou non de ce cadre urbain. Paris a été le ville la plus fréquemment traitée. Rien d’étonnant, puisque la capitale française a toujours été un décor privilégié par les réalisateurs. Chaque jour, ce sont près d’une dizaine de tournages qui s’y déroulent : films publicitaires, fictions télé et surtout courts ou longs métrages. Nos élèves ont ainsi souvent pris pour référence la série Emily in Paris, mais Paris est aussi un décor de choix pour des films d’action (Fallout), des films d’animation (Ratatouille), des séries policières (Lupin), des comédies (Seuls Two), et bien évidemment des comédies romantiques (Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, Midnight in Paris). Des lieux phares s’imposent, pour les touristes comme pour les réalisateurs. Paris est montrée sous son plus beau jour dans bien des situations.
Fallout par Lucas Centofanti : Paris

Ratatouille par Cyrielle Charvet : Paris

Le fabuleux destin d’Amélie Poulain par Marilou Prudhommeaux : Paris (Montmartre)

En effet, le cinéma tend à montrer avant tout le patrimoine paysager, monumental et culturel des villes. Il s’agit bien évidemment de les rendre aisément identifiables, d’utiliser ce que la métropole a de plus beau à offrir en termes de décor, quitte à jouer sur des clichés.
Ainsi, la comédie Le Menteur, ou Bienvenue à Monte Carlo, montrent les plus beaux paysages urbains et périurbains de Nice et Monaco.
Le Menteur par Mathieu Lopez : Nice

New York est souvent montrée à son avantage dans la série des Spiderman ou Gossip Girl, ou Bruges dans Bons baisers de Bruges.
Spiderman par Diego Caravaca : New York

Bons baisers de Bruges par Thomas Derome : Bruges (son beffroi) :

Les réalisateurs occultent souvent les quartiers populaires, défavorisés, et/ou en proie à des problèmes sociaux accrus, allant de la pauvreté à la délinquance. Néanmoins, ces mêmes quartiers se retrouvent parfois au cœur même de l’intrigue du film, leur donnant alors une visibilité et une notoriété. On peut penser aux quartiers Nord de Marseille dans Bac Nord, aux quartiers populaires et aux banlieues de Paris dans La Haine, aux quartiers informels de Rio dans Favelas, à ceux de Dakar dans Atlantique, ou encore à la décrépitude de Detroit dans 8 Mile. Là encore, on peut cependant déplorer que le cinéma ne montre pas tout de ces quartiers, les clichés sont encore de rigueur…
La Haine, par Logan Viale : Paris et ses banlieues

8 Mile par Luca Escabasse : Detroit

Favelas par Omayra Karmous : Rio

Bac Nord par Léo Bonhomme : Marseille

Cette analyse de la ville vue et montrée par le cinéma a enfin permis aux élèves d’élargir leur réflexion sur une analyse plus sociologique : que dit le cinéma des habitants d’une grande métropole ? De nouveau, le constat est sans appel, beaucoup d’œuvres jouent sur des stéréotypes. Ce n’est pas Emily qui vous dira le contraire, en prenant son petit déjeuner au Café Marly, dans ses vêtements de créateur, en rêvant du prince charmant dans la capitale de l’amour !


La Métropole regroupe 51 communes et à ce jour le plan de mix énergétique local propose une part de 11% d’énergies renouvelables. Au regard de la Loi sur la Transition Energétique pour la Croissance Verte (LTECV) établie en 2015, juste avant les décisions historiques prises durant la COP 21, les résultats actuels sont mitigés mais de nouvelles perspectives font sensiblement avancer les choses. La part d’énergies renouvelables comprend par ordre décroissant : l’hydroélectrique / les déchets / le bois / le photovoltaïque / le solaire thermique. Le choix de l’éolien n’est par exemple pas envisagé pour le moment sur le territoire métropolitain. La part des énergies renouvelables est en constante augmentation, à l’horizon 2026, l’objectif est d’atteindre les 18%.
L’expérimentation Smartgrids développée sur notre territoire et décrite dans l’ouvrage que Monsieur Prufer a co-écrit (Smartgrids et gouvernance énergétique – nouvelles stratégies territoriales) est très innovante, il s’agit d’un système énergétique intelligent qui agit à trois niveaux : mieux développer les énergies renouvelables locales ; mieux gérer la consommation ; mieux intégrer les nouveaux usages (véhicules électriques, stockage d’énergie…). Des solutions d’avenir longues à mettre en place mais qui permettent « de se projeter dans un monde durable » comme l’a dit Monsieur Prufer à la jeune génération qui l’écoutait.

« Elle demande pourquoi ce n’est pas la fille d’Hélène, traitresse à ses yeux, qui a été sacrifiée » (Alan).
« Les effets spéciaux ont permis de donner un dynamisme à la pièce et de ne jamais avoir un décor fixe. Ils ont aussi permis de personnifier les dieux et la malédiction pour une meilleure compréhension des scènes » (Florian), comme « quand Athéna donne son verdict et que Clytemnestre reçoit comme des « impacts de balles » » (Gabriel).




Après un passage dans le showroom, une dégustation de café et une présentation des objectifs d’une entreprise, le fil conducteur de la visite reste le produit, nous commençons par le magasin de stockage des matières premières. La mise en forme des feuilles de tôle impressionne les élèves, de nombreuses questions fusent. Poinçonnage, emboutissage, pliage…, le châssis prend forme.
Nous sommes maintenant témoins de l’assemblage complet du châssis par rivetage, puis de la confection de la machine à café par l’ajout de nombreuses pièces du secteur hydraulique et électronique. Gage de qualité, les machines effectuent les tests de qualité et les derniers réglages avant de vêtir leur habillage final. Place au secteur de la livraison, emballage et protection pour ces petits bijoux de technologie qui sont prêtes à être livrées dans le monde entier.

Malgré le contexte compliqué, le concours d’écriture collaborative « Histoires communes » a bien pu avoir lieu et a remporté un grand succès !
La Semaine des Langues vivantes s’est déroulée cette année dans le contexte exceptionnel de la Présidence Française du Conseil de l’Union Européenne, mettant ainsi en lumière l’enseignement des langues vivantes dans toutes leurs diversités, leurs richesses et leurs atouts autour de la thématique 2022 « Vivre l’Europe, s’ouvrir au monde ». Guidés tout au long du projet, par la documentaliste Christine Quilichini, les enseignantes Mmes Fucher et Chassain et par Mark l’assistant d’anglais, les élèves ont ainsi pu s’inscrire dans la dynamique d’un projet collectif. Ce dernier a permis de rendre plus concrète la pratique d’une langue vivante dans le cadre de leur scolarité au lycée Les Eucalyptus. Un excellent souvenir pour tout le groupe !