Les tribulations d’une TS eucalyptienne en territoire briançonnais, ou comment explorer les fonds marins sans se mouiller …
Du 8 au 11 septembre inclus, sous l’impulsion de Mme Schuliar, professeur de SVT, accompagnée de Mr André et Mme Roux, professeurs de sciences physiques, 20 élèves de TS SVT ont pu arpenter les pentes des Hautes-Alpes, afin de comprendre comment des basaltes en coussins, produits lors du refroidissement brutal de lave en fusion au fond des océans, ont pu se retrouver au sommet du Chenaillet à 2650m d’altitude !
Lorsque le tour de France franchira les cols du Galibier et du Lautaret, outre l’exploit sportif des hommes, nous saluerons également l’exploit des forces telluriques qui ont réussi à placer des roches de l’ère primaire au-dessus de roches de l’ère tertiaire, contredisant le fameux principe de « superposition » qui précise logiquement que les roches les plus récentes recouvrent les roches les plus anciennes. (Plus d’info)
La route passant devant le site de Cadarache, il aurait été dommage de ne pas s’arrêter sur le site de construction du projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor ou en français : «réacteur thermonucléaire expérimental international ») qui a pour objectif de reproduire en laboratoire les réactions nucléaires qui se passent au cœur du Soleil, réponse éventuelle au défi énergétique !
Nous avons ainsi été reçus par un chercheur de ITER France, qui a abordé sans détours tous les enjeux et difficultés du projet : couvrant ainsi une grande partie du programme de TS en sciences physiques !
Que cet article soit l’occasion pour nous de saluer le professionnalisme, l’engagement et la gentillesse de notre accompagnateur du CBGA (centre briançonnais de géologie alpine) et du personnel du centre d’hébergement « le relais nature » .
En tant qu’enseignante, je tiens également à féliciter les élèves pour l’esprit de groupe et la bonne humeur qu’ils ont su répandre pendant ces quelques jours, et à remercier au nom de tous madame Schuliar, sans le travail de laquelle ce séjour n’aurait pu avoir lieu. Observer sur le terrain la réalité des notions théoriques vues en classe n’a pas de prix !
A.Roux
