Vivons la laïcité ! Le 9 décembre au Lycée LES EUCALYPTUS

116 ans après la loi de séparation des Eglises et de l’Etat (9 décembre 1905), les élèves de Seconde Baccalauréat professionnel du Lycée Les Eucalyptus ont célébré la laïcité.

Accompagnés et guidés par leurs professeurs et encouragés par leur Proviseur et Proviseure adjointe, tous mobilisés pour cette manifestation, ces presque 200 élèves ont réalisé un parcours pluridisciplinaire (lectures théâtralisées, ultimate fresbee, garage des lumières, débats d’idées, concours d’affiches, escape game, quiz…) qui les ont amenés à exercer le vivre-ensemble qu’autorise ce grand principe républicain qu’est la laïcité.

Et l’Ecole, lieu du respect et de l’acceptation de l’autre, n’est-elle pas l’espace le mieux approprié pour que les jeunes d’aujourd’hui qui seront les citoyens de demain expérimentent et s’approprient pleinement cette laïcité « à la française » ?

Cette journée de la laïcité a semé, sans doute, quelques graines des valeurs de la République française. Elles germeront dans les intelligences de ces jeunes gens et produiront alors des esprits éclairés qui s’exprimeront alors dans toute leur liberté de conscience.

D’ailleurs, incitée par un verbe d’action et volontaire, cette journée de la laïcité au LP Les Eucalyptus était motivée par un slogan qui engage tous les acteurs de l’Ecole d’abord et de la société ensuite : « Vivons la laïcité ». C’est ce que les élèves ont pu accomplir ce 9 décembre 2021.

Camus, un penseur pour la vie

Un décor épuré : trois chaises, un écran, un tapis de cailloux blancs. Les quatre-vingt-dix élèves , dès l’arrivée de Stéphane Olivié-Brisson sur scène, font silence. Un silence rapidement habité ; ils réagissent aux pensées qui se déploient comme embarqués dans un voyage dans le temps. Le temps d’une existence qui révèle le palpitement d’un monde vaste, écrasant et exaltant. L’acteur élégamment habillé du costume de Marcello Mastroianni dans l’adaptation cinématographique de « L’étranger », est seul sur scène. Il nous prend par la main et nous montre combien « la vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent » A. Camus, L’homme révolté, 1951.

En 1h20 de représentation, Stéphane Olivié-Bisson multiplie les tableaux : la chaleur du soleil d’Alger, la pauvreté, la maladie de la mère, l’amour pour Jeanne prémices de l’amour s’ouvrant sur l’absolue beauté tel que la vit Albert Camus. « Il faut avoir un amour, un grand amour dans la vie, cela fait un alibi pour exister ». Les propos se complexifient, se nuancent, se transforment . « On ne peut rien fonder sur l’amour, c’est une chute ! ». Mais quelle chute !
Les élèves sont attentifs à l’appel de l’abîme, au risque de la pensée, à la justesse d’un homme qui s’est consacré à « écrire comme il lui faut nager ; parce que son corps l’exige. »

Les épisodes de vie défilent et évoquent l’engagement de l’écrivain, la politique, le théâtre, son prix Nobel en 1957 et toujours cette méfiance face à la renommée : « la renaissance est dans le désintéressement ».
Des mots égrenés comme des cailloux semés pour trouver un chemin où terre, douleur, mer, misère, le monde, été, désir, l’homme, se font échos. Durant cette représentation de l’intime qui rencontre l’universel, les élèves-spectateurs sentent s’agiter en eux l’humanité, l’autre soi, donnant résonnance à cette pensée qui nous définit puissamment : « l’ homme n’est rien en lui-même. Il est une chance infime mais il est responsable de cette chance ».

« C’est intense ! On a pris le spectacle en pleine face. » dira Mickael.

Tous sont admiratifs, interdits mais cependant désireux de poser des questions à l’acteur.

Catalina se lance : « Qu’est-ce qui vous touche dans l’écriture de Camus ? »

Stéphane Olivié-Bisson : « Camus ne prend aucun raccourci. Les Carnets sont comme une malle aux trésors. Tu sais, Camus, c’est un penseur pour la vie. J’ai monté « Caligula », je travaille à la mise en scène de « La Mort heureuse » et toujours je découvre des similitudes, des coïncidences dans nos vies. J’aime le dire, j’aime le vivre. »

« Les cailloux blancs du décor, pourquoi ? » enchaîne, Julie, une jeune fille du lycée Guillaume Apollinaire.

« Pourquoi pas ? » lui répond le metteur en scène. « J’aime apporter la Nature. Mais toi, comment as-tu vu cela ? »

Julie : « Je trouve que ça crée un univers sonore. Quand vous marchez sur ces cailloux blancs, ils crissent et puis, on voit vos traces de pas. Elles sont comme des transmissions rendues visibles. »

Une parole d’élève spontanée qui interroge et nous rend heureux. N’est pas pour ce type de réflexions que de telles initiatives se font ? Dire, penser, révéler, imaginer, se rencontrer…

Matinée sous le signe de Molière avec la Compagnie l’Emergence !

A l’occasion du 400ème anniversaire de la naissance de Molière (1622), cinq classes de première générale et technologique ont pu assister au spectacle de la pièce « Le malade imaginaire » interprété par Jean-Baptiste Giorni et Nathaniel Baker de la Compagnie l’Emergence.

Cette pièce fait partie des œuvres au programme des épreuves anticipées de français du baccalauréat, dans le cadre de l’objet d’étude : « Le théâtre du XVIIème au XXIème siècle » et du parcours associé : « Spectacle et Comédie ».
Durant deux sessions de deux heures et devant un public de près de 180 élèves et leurs enseignants de lettres, les deux jeunes comédiens ont réalisé un véritable exploit : condenser la pièce en trois actes de Molière en un spectacle réduit mais qui contient l’essentiel et donne envie d’en faire une lecture complète !

Toute la pièce tourne autour du personnage d’Argan, le « malade imaginaire », éponyme. Il est veuf et a épousé en secondes noces Béline, qui simule des soins attentionnés, mais n’attend en réalité que la mort de son mari pour hériter. Pour les tirer d’affaire, Toinette recommande à Argan de faire le mort.
Molière met en scène un hypocondriaque, le but étant de mettre en avant le ridicule de ce personnage, croyant mourir à chaque seconde des plus graves maladies. Ces proches en jouent à son détriment, n’oublions pas que sous le règne de Louis XIV, des dizaines de médecins rayonnaient autour du monarque…peut-être un peu hypocondriaque lui-même ?! Jean-Baptiste, incarnant les Diafoirus père et fils et autre valet se déguisant, révèle la grande crédulité d’Argan et la malveillance de ceux qui en veulent à ses pistoles…

Les élèves ont été attentifs durant la pièce et n’ont pas manqué de questions lors de l’entretien qui a suivi :

« Pourquoi avoir fait ce choix de scène ? » (Alexandra)

« La dramaturgie, la réécriture m’intéressent beaucoup. Nous avons choisi cette scène parce qu’elle nous a semblée significative et nous nous sommes permis de petites incursions, comme la scène des amants par exemple, illustrée par deux marionnettes. Clin d’œil à une autre forme théâtrale : Guignol ! Nous souhaitions également inclure les expressions en latin afin de montrer comment les ressorts dramaturgiques peuvent devenir comiques. Tout a été imaginé pour une mise en scène réduite et itinérante. » (Jean-Baptiste)

« Pouvez-vous nous en dire plus sur la mise en abyme ? » (Alexis)

« La mise en abyme, du théâtre dans le théâtre, nous l’avons aussi imaginée à partir des masques que portent JB. La Commedia dell’arte est une technique théâtrale qui nous inspire beaucoup, nous laissons libre cours à l’improvisation régulièrement…La mise en abyme aide à la compréhension, on voit à travers d’une autre façon, on crée de la perspective et ici notamment on cherche à mettre en avant le comique de situation. » (Nathaniel)

« Pourquoi cette œuvre de Molière en particulier ? » (Clément)

« Cette œuvre est au programme de français du baccalauréat, il nous a donc semblé intéressant d’en proposer une réécriture adaptée à un public lycéen avec un format court suivi d’une rencontre, parler du métier de comédien mais pas seulement, il y a des quantités de corps de métier qui gravitent autour du plateau ! Dans les petites compagnies particulièrement, on apprend à tout faire, on essaie de baliser au mieux et pourtant il y a toujours des imprévus. » (Jean-Baptiste)

« Comment êtes-vous venus au théâtre ? » (Alexandra)

« Au Collège, j’ai commencé à en faire pour tenter de vaincre ma timidité ! Puis j’ai compris que cela me plaisait beaucoup, j’ai alors suivi un parcours classique, d’abord des études de Lettres puis le Conservatoire. En jouant avec Jean-Baptiste, je me suis aperçu que même en ayant des méthodes et des habitudes de jeu différentes, il existe une grande proximité (de fait !) et une complémentarité entre nous. » (Nathaniel)

« Que pouvez-vous nous dire du stress ? » (Marwan)

« Le trac est utile ! Avant d’entrer sur scène, j’essaie de me détendre au maximum, je baille plusieurs fois par exemple. Le stress peut être positif et servir de moteur, avoir un coup d’adrénaline nous le ressentons tous mais c’est pour ça qu’on aime jouer. » (Nathaniel)

Voir la représentation jouée d’un texte dramatique est un atout indéniable. Les élèves ont livré leurs impressions sur ce qu’ils avaient vu, avec fraicheur et maturité :

Le caractère condensé de la pièce, centrée sur la satire de la médecine se présente « comme un résumé qui incite le lecteur à lire le livre » (Raphaël), « pour connaître les parties de l’histoire qui n’ont pas été jouées » (Manon), ou mieux, comme des « coupures effectuées par les comédiens » pour mieux s’ « adapter à l’histoire et son fil conducteur » (Enola). L’écart ou le manque ainsi créé permet au lycéen une approche heuristique du texte. Il ne s’en est pas trouvé frustré pour autant, « immiscé dans l’histoire » (Michaël F.) grâce à un jeu d’acteurs « donnant vie à la pièce » (Candice P.), « un jeu d’acteur très expressif et explicite » (Emma), qui a réussi à être « clair même avec le changement de masques et des marionnettes » (Tom M.). D’ailleurs, l’usage de ces accessoires empruntés à la farce et à la Commedia dell’arte a séduit le jeune public, « un mélange d’ancien et de contemporain » (Bastien), « en même temps, des objets d’époque mais aussi des objets de notre époque » (Marwan), « plusieurs personnages sont représentés » à l’aide de masques pour les différencier » (Matthias). Certains élèves ont vu au-delà, la portée allégorique de ces masques ou marionnettes « pour montrer que les pères utilisent leurs enfants » (Michaël F.).

L’échange qui a suivi a été très apprécié donnant « les bases pour comprendre la complexité de cette pièce » (Alexandra), des « éléments sur l’œuvre » permettant une lecture « plus simple » (Maksim).

La rencontre a donc été un succès : « c’est moins abstrait que dans le livre » (Emma), « on la (l’œuvre) vit, on sent les émotions de chaque personnage et leurs relations et leurs situations » (Théo).

Le mot d’ordre du « plaire et instruire » est pleinement réinvesti ; une représentation « divertissante et captivante » dira Karine, « un bon moment à rigoler » de conclure Tom M., et – comme le soufflera malicieusement Noah – « commencer avec cela le lundi matin, c’est bien ! »

Un grand bravo aux comédiens pour leur adaptabilité et leur spontanéité ! Laissons le mot de la fin à Eric Ruf, administrateur général de la Comédie française : « Molière aux mille visages et au mille théâtres, bien malin celle ou celui qui désignerait l’authentique […] Alors ne craignons pas de continuer à le pister dans toutes les directions, qu’elles soient fastueuses ou maigres, révolutionnaires ou potaches, fondées ou masquées, ciblées ou détourées. »

Les premiers pas en entreprise pour les EDPI

Mardi 12 octobre 2021, dans le cadre de la consolidation du choix de l’orientation, les élèves de seconde EDPI (Etude et définition de produits industriels), encadrés par leurs enseignants sont allés visiter l’entreprise SACOME-CONTI à Monaco.

Spécialisée dans la fabrication de machine à café industrielle, la société nous a encore une fois chaleureusement accueillie en prenant soin d’expliquer étape par étape la conception et la fabrication de leur produit.

Cette visite nous a permis d’immerger les élèves dans le monde industriel durent 2h30. Nous avons suivi le parcours de l’innovation, partant du besoin de la clientèle, la prise en compte au bureau d’études, coeur de notre métier, des contraintes de fabrication et économiques de la demande, en passant par le laboratoire des essais. Nous avons aussi suivi l’ensemble de la production, d’une feuille de tôle jusqu’au montage des composants et de la validation qualité du produit.

 

Nous remercions encore une fois David BARNOIN et l’ensemble des employés de l’entreprise pour ce merveilleux accueil et cet échange enrichissant avec nos élèves.

 

Voici en quelques mots le ressenti plus que positif des élèves sur cette visite
Lucas, Nicolas et Gabriel outre la réception VIP ont été bien impressionné par les machines-outils de fabrication. Ayoub est bien content d’avoir enrichi son vocabulaire technique tandis que cette visite a permis à Nathan de découvrir le nom de différents métiers et à quoi ceux-ci consistaient.
Enfin de manière assez unanime et notamment pour Fouad et Tom qui sont restés admiratifs devant la disponibilité et la passion qui anime David BAROIN. Et c’est même avec joie que Kamel souhaiterai y retourner pour une éventuelle future…..période de formation en entreprise !

Session 2024 très motivé

Les élèves de cette nouvelle promotion sont déjà très actifs au travers des projets proposés en classe. Certains ont en charge la numérisation d’une brouette à chenilles, alors que d’autres maîtrises déjà le process Numérisation-Impression 3D.

En effet, suite à la détérioration de carter de protection d’un gonfleur en classe d’EPS, Tom et Nicolas ont modélisé des pièces et réalisé la production sur les imprimantes 3D disponibles.

Les deux élèves sont maintenant, après 6 semaines de formation, entièrement autonome sur cette activité, ils deviennent maintenant des référents « impression 3D » pour le reste de la classe.

 

Fête de la Science au lycée Les Eucalyptus : des petits visiteurs ravis !

A l’occasion de cette 30ième édition ayant pour thème « Eureka ! l’émotion de la découverte », le lycée Les Eucalyptus a proposé aux visiteurs des établissements niçois différents ateliers de découverte : atelier découverte de nos sens à partir d’expériences en chimie, physique et SVT ; ateliers autour des nouvelles technologies expérimentant la modélisation avec imprimante 3D, gravure laser, programmation robotique, montage audio-vidéo, composition musicale assistée par ordinateur, usinage de toupies, démonstration moteur Stirling et fabrication personnalisée de porte-clés en impression 3D.

Au sein du cdi, deux expositions autour des mathématiques et des sciences physiques ont été accueillies, « Sciences et expériences » proposées par Monsieur Guez de l’Université Côte d’Azur et Monsieur Bogaert de l’Observatoire Côte d’Azur. Plusieurs classes d’écoles primaires ont découvert et expérimenté de nombreux aspects des mathématiques et de la physique, appliqués au quotidien…Etonnés et emballés, les élèves et leurs enseignants sont repartis enchantés !

A nouveau un franc succès pour cette édition 2021 : « Je suis allé avec ma classe de troisième au lycée Les Eucalyptus de Nice à l’occasion de la Fête de la Science. Tout a été parfait : organisation, accueil, prise en charge, choix des ateliers très intéressants, accompagnement dans le lycée par petit groupes de 3-4 élèves, activités interactives… Ça a ravi les élèves qui sont repartis très contents et avec quelques bons souvenirs. Merci pour tout, Collège Frédéric Mistral » ; « Encore merci pour votre accueil et la qualité des animations, les élèves ont été enchantés de leur petit cadeau ! En espérant revenir l’année prochaine…Ecole primaire Les Magnolias ».

La grande implication des enseignants du lycée Les Eucalyptus, l’équipe de physique/chimie pour le LGT, le pôle SN et TU/TO pour le LP ainsi que les étudiants d’Epitech, avec le lycée a un partenariat de longue date, a notamment permis d’accueillir 12 classes de primaire et 7 classes de collégiens.

Tous sont repartis contents de leurs découvertes et ont manifesté l’envie de revenir au lycée Les Eucalyptus en tant qu’élèves…

Immersion dans l’univers japonais au Musée des Arts asiatiques !

Accueillis et guidés par Mme Leferme, les élèves ont été d’emblée baignés dans un univers vaste et lumineux avec des explications sur la conception du bâtiment réalisée par le célèbre architecte japonais Kenzo Tangué.

A la fois conceptuel avec une influence de Le Corbusier, le Musée s’inspire également de l’architecture traditionnelle japonaise, référence à la structure en carré signifiant l’ancrage dans la terre associée au cercle symbole céleste.

La visite guidée s’est donc principalement déroulée dans le carré réservé au Japon. De belles découvertes et des objets rares : un cheval haniwa datant du VIème siècle ap. JC (figure animale en terre cuite posée sur les cercueils afin d’honorer les âmes des défunts et montrer leur rang) ; des parures de samouraïs parfaitement bien conservées ; de magnifiques estampes datant des premiers temps des gravures sur papier avec la particularité d’être déjà en polychromie…

L’Armure d’Andô Naoyuki from Département des Alpes-Maritimes on Vimeo.

Au dernier étage du Musée, de forme ronde donc puisque les visiteurs se hissent vers le ciel, la très belle collection de bouddhas est à découvrir ! Accompagnée jusqu’au 15 décembre par l’exposition temporaire de Caribaï, artiste peintre franco-vénézuélienne née à Tokyo, « Dans un monde flottant », où elle mêle le papier, matériau artistique extrême-oriental par excellence à des compositions intégrant le collage et la peinture. L’exposition porte bien son nom, elle laisse la liberté au visiteur d’imaginer ce qu’il veut dans un moment quasi méditatif. Particulièrement reposant et nourrissant à la fois !

« Une visite qui m’a plu parce qu’elle m’a fait découvrir un univers dépaysant liant culture et histoire. J’ai beaucoup aimé en visitant la rotonde, l’ambiance qui se dégageait de l’exposition de Caribaï avec la présence des bouddhas » Ninon.

Un grand merci à Madame Leferme pour sa disponibilité. N’hésitez pas à aller visiter le Musée…

 

Une élève du lycée Les Eucalyptus lauréate du Concours jeunesse de la Nouvelle !

Pour la troisième année consécutive un élève des Eucas est lauréat du concours !

Comme chaque année le Concours jeunesse de la Nouvelle, organisé par la Ville de Nice, a vu la participation de plusieurs classes du lycée Les Eucalyptus, l’édition 2021 avait pour thème : « Les mystères souterrains du Paillon ». Jeanne Cibré, une élève de Monsieur Carta, a reçu cette année des mains du Président du Jury, Didier van Cauwelaert, le 1er prix dans la catégorie Lycée.

A l’occasion du Festival du Livre de Nice 2021, décalé au week-end dernier, de très nombreuses activités et rencontres ont pu avoir lieu. Comme par exemple, la venue exceptionnelle d’Amélie Nothomb ou de J.M.G Le Clézio mais aussi l’occasion de découvrir les libraires niçois et maisons d’édition locales.

 

C’est donc dans cette ambiance festive autour du Livre qu’ont été récompensés les élèves primés pour le Concours jeunesse de la Nouvelle proposé chaque année par la Ville de Nice et Jean-Luc Gagliolo, adjoint au Maire, délégué à l’Education, au Livre, à la Lutte contre l’Illettrisme et à l’Identité niçoise.
Le lycée Les Eucalyptus a été particulièrement bien représenté puisque la lauréate catégorie Lycée est une ancienne élève de seconde aujourd’hui en classe de première générale au lycée, Jeanne Cibré. Sa nouvelle a été très appréciée par les membres du jury, qui l’ont félicitée et encouragée à poursuivre l’écriture.
Pour donner envie de lire ce beau texte (à découvrir au CDI), voici quelques lignes du début de La Bugadiera :

« 7h30. Je claquai la porte de mon appartement, après avoir pris mon téléphone sur la table, replacé mes mèches brunes dans mon chignon et embrassé mon arrière-grand-mère. Ah ! le lundi, je détestais ça. Dur retour à la réalité après avoir flâné tout le week-end, dans les chaudes rues de Nice, sous le soleil éclatant de début juin, où une douce brise vient doucement effleurer votre peau… »

Le Livre est toujours un nouvel horizon que l’on soit auteur ou lecteur ! Il permet le lien vers l’imaginaire, ou la transfiguration du réel souvent…Les derniers mots à Didier van Cauwelaert encourageant de nouveaux écrivains en herbe à poursuivre leur passion « Chemin faisant, le talent qui irrigue leurs phrases va jusqu’à dévier, parfois, comme un fleuve sort de son lit pour coloniser d’autres territoires…ainsi les cours d’eau souterrains, au fil de leurs caprices et de leurs motifs secrets, peuvent-ils nous emmener vers des destinations inattendues, à la rencontre de nous-mêmes ou d’autrui… »

Réunion Parents – Professeurs rentrée 2021

Réunions de rentrée à l’attention des parents d’élèves

DANS LE RESPECT DES REGLES SANITAIRES
PORT DU MASQUE OBLIGATOIRE

Lundi 6 septembre 2021 à 18h

Réunions des parents d’élèves de seconde en présence des équipes pédagogiques

Lycée Général et Technologique

  • 2nde 2 en salle C206
  • 2nde 3 en salle C202
  • 2nde 4 en salle C308

Lycée Professionnel

  • 1 CAPCAR en salle A002
  • 2MVA1 en salle G009
  • 2NTE1 en salle A213
  • 2NTE2 en salle A205

Mardi 7 septembre 2021 à 18h

Lycée Général et Technologique

  • 2nde 1 en salle C206
  • 2nde 5 en salle C308
  • 2nde 6 en salle C311

Lycée Professionnel

  • 2CAR en salle A002
  • 2MVA2 en salle G009
  • 2EDPI en salle B002
  • 2REMI 1 en salle G101
  • 2REMI 2 en salle G106

Jeudi 9 septembre 2021 18h

Réunion de l’association des parents d’élèves (tous niveaux de classe) – salle polyvalente.

Une journée au Festival de Cannes !

Grâce à l’action combinée de Cinémas du Sud & Tilt, les propositions d’éducation à l’image et école du spectateur permettent à de nombreux lycéens, notamment, une découverte de films qu’ils n’iraient pas forcément voir d’eux-mêmes et surtout de les découvrir dans des salles d’art et essai. Le lycée Les Eucalyptus inscrit de nombreuses classes au dispositif Lycéens au cinéma depuis plusieurs années et cerise sur le gâteau en 2021, une classe de 1ère a été retenue pour passer une journée au Festival international du film de Cannes.

La matinée débuta par un accueil chaleureux et instructif au stand de la Région Sud, petits cadeaux de bienvenue et échanges avec les professionnelles en charge de l’accompagnement des projets autour du cinéma à la Région (engagement et aide financière pour les projets de jeunes réalisateurs, soutien aux écoles et formations cinématographiques…) et de la grande variété des métiers qui existent dans cet univers.
Puis ce fut l’heure de la première projection : « Les Magnétiques », premier long-métrage de Vincent Maël Cardona, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs. « Les Magnétiques nous immerge dans un univers totalement différent de celui que nous connaissons, ce sont les années 80 ! La tonalité du film est plutôt triste, sombre, même si plusieurs scènes sont entraînantes et réussies, l’intrigue reste plutôt classique. La scène qui m’a marqué est celle où Philippe hurle toute la colère et le désespoir qui l’envahissent à la fin du film. » (Joshua)

En route vers le Palais Lumière avec une montée des marches sur le tapis rouge pour voir le dernier film d’animation du réalisateur Ari Folman « Where is Anne Franck ! », hors compétition. « Ce projet représente huit années de travail préparatoire pour moi plus quatre années pour la réalisation et le montage. J’avais à cœur de remettre le journal d’Anne Franck à jour alors qu’en 2021 des milliers d’enfants continuent de subir la folie meurtrière des adultes ! » Ari Folman.
En fin de projection, une ovation générale de la salle a accompagné le réalisateur, les élèves également ont toutes et tous été très enthousiastes. Quelques impressions parmi de nombreuses autres autour du film : « Ce film m’a permis de prendre conscience de la portée d’une œuvre sur son public. La comparaison qu’Ari Folman propose entre le sort des juifs et celui des réfugiés m’a profondément touché, il invite le spectateur à réfléchir sur le sujet…J’ai pris conscience que ce qui est décrit dans le journal d’Anne Franck est toujours d’actualité. » (Nicolas N.) « Peu importe les époques, les minorités sont toujours persécutées. On se rend bien compte que ce qu’Anne et sa famille ont vécu a été l’enfer, cela est bien représenté par de grands personnages aux visages blancs sans émotion, vêtus de noir, dans un fond rouge sang, telle une armée terrifiante de robots sans âme. » (Hannah) « Ce film nous adresse un message multigénérationnel au travers de Kittie, l’amie imaginaire d’Anne Franck. J’ai réalisé que peu de choses ont changé… » (Léo) « J’ai aimé l’esthétique du film, les contrastes de couleurs qui signifiaient selon les moments, cruauté des nazis et obscurité, à d’autres espoir et liberté. » (Jagan) « Where is Anne Franck ! m’a rappelé l’importance de la solidarité et le fait de ne pas discriminer les minorités. » (David) « Le film témoigne de ce contraste entre passé et présent, entre mémoire et espoir ! » (Maxime) « Il entretient également le devoir de mémoire lié à la Shoah. » (Adrien) « Et nous amène à nous questionner sur les notions de racisme et d’acceptation d’autrui. » (Yann) « La grande tirade de Kittie à la fin du film m’a marqué, elle explique la réelle importance du journal d’Anne Franck, tout un peuple ensemble écoute Kittie dans un grand mouvement de cohésion, de fraternité et de solidarité. » (Kylian)

Le mot de la fin à Lucas

« J’ai ressenti les mêmes émotions qu’Anne, la joie, la tendresse, l’espoir mais aussi et surtout la peur et la tristesse. Mais il y a aussi, la rêverie, l’imagination, la naïveté des enfants que l’on découvre à travers ses mots. J’ai mesuré à quel point l’imagination permet de s’évader, de partir l’espace d’un instant vers un monde meilleur ! »
C’est bien ce que précise Ari Folman dans une interview après la projection : « Le journal d’Anne Franck, hormis le fait qu’il soit magnifiquement écrit, n’est jamais violent, agressif, la cruauté nazie n’y est pas décrite. Tant de douceur et de poésie dans le monde de l’Holocauste paraît irréel…mais quel témoignage et quelle leçon ! »

Une année scolaire perturbée qui se finit donc bien et sous le signe du partage et de la découverte autour du cinéma !!! Félicitations à tous les élèves de la classe pour leur présence agréable et attentive. Un grand merci à Cinémas du Sud, Tilt et la Région Sud. Très bel été à toutes et tous !

Résultats du Brevet d’Initiation à l’Aéronautique 2021

AERONAUTIQUE

L’examen a eu lieu le mercredi 19 mai 2021, 30 candidats inscrits à l’examen, 30 présents, 25 reçus : 83,3 % de réussite.

  • 3 Félicitations du jury
  • 5 mentions Très Bien
  • 6 mentions Bien
  • 5 mentions Assez Bien
  • 6 mentions Passable

Malgré une année aux conditions d’exercice rendues difficiles par la pandémie, les élèves du lycée LES EUCALYPTUS, promotion 2021 du BIA, ont pu effectuer des vols d’initiation à l’UACA à Cannes Mandelieu le mercredi 16 juin 2021.

Ils ont été pris en charge par trois pilotes instructeurs de l’aéroclub. Ce fut une très belle journée qui restera pour chacun comme un moment fort de leur scolarité. Nous avons certainement fait germer quelques projets de carrières pour des élèves passionnés par l’aviation.

Si la très grande majorité des élèves étaient scolarisés au lycée LES EUCALYPTUS, nous avons aussi pu accueillir des collégiens des établissements proches avec la mise en place d’une convention.

Les élèves intéressés doivent dès le début d’année se faire connaître auprès de Monsieur SANCHEZ, Professeure de sciences physiques au Lycée Général et Technologique.

Vivement l’an prochain !