
Dans le cadre d’un projet faisant suite à l’étude de l’œuvre de G.Orwell -1984 – en cours de français, Mme Mocquard et Mme Quilichini ont proposé aux élèves de sélectionner en groupe une information qu’ils souhaitaient présenter, tout sujet était bienvenu qu’il soit de société, historique, économique, reportage sportif ou autour de l’écologie, les élèves ont été libres de leur choix.
En lien avec les notions d’information et de désinformation abordées dans le roman d’anticipation 1984 de George Orwell et plus que jamais d’actualité, la proposition faite aux élèves était de prolonger ces réflexions et d’imaginer une situation de communication de l’information. Comment se documenter ? Quelles sources utiliser et sélectionner pour les informations choisies ? Savoir synthétiser pour rendre l’information audible et intéresser un public…

Le choix des sujets étant libre, les élèves surent faire preuve d’un bon esprit d’analyse et souvent aussi de beaucoup d’originalité : de très bonnes synthèses sur la gestion actuelle du virus Covid 19 (dépistage massif, mise en place des vaccinations, données chiffrées, bilan européen…) mais aussi des sujets autour de thématiques de société très débattues actuellement (le racisme dans le milieu sportif, la parité femme/homme, la pollution lumineuse et son effet sur les écosystèmes, les violences policières…) ou encore des sujets plus inattendus (une chronique bien-être avec une présentation des bienfaits de la méditation, une chronique musicale autour des groupes de KPop BTS et Imagine dragon, des chroniques scientifiques détaillées et une chronique nature très complète « Tout est bon dans le bambou » !)
Dans une société où les fakes news deviennent monnaie courante et où la désinformation se répand, l’objectif des enseignantes était de faire prendre conscience aux élèves que faire circuler de fausses informations via les réseaux sociaux est très facile. En revanche aborder le métier de journaliste relève d’une véritable déontologie : collecter de l’information, en connaître les sources, la traiter et se l’approprier, la hiérarchiser et enfin la mettre en scène dans le cadre d’un journal télévisé.

Un exercice qui obtint de l’avis général un franc succès !
Quelques réactions à chaud :
« J’ai beaucoup aimé faire ce projet car nous avons eu l’occasion de parler d’un sujet qui nous intéressait et en même temps travailler et améliorer notre prestation orale. Même en ayant bien préparé notre exposé, il y a eu quelquefois de l’improvisation, ce qui a rendu les interventions très sympathiques et vivantes ! » Evan
« J’ai trouvé ce travail très original et intéressant à réaliser. Le format d’une présentation pour le JT a permis de sortir du format de l’exposé classique. De plus le cadre du CDI et la présence d’une caméra a renforcé l’impression des directs JT …Tout ceci sans éviter un trac intense avant de passer devant la classe ! » Hippolyte

Créé par la Fondation Schlumberger pour l’Education et la Recherche, le Cercle FSER défend et promeut l’importance de la recherche fondamentale auprès du public. Plusieurs programmes de médiations scientifiques sont développés par cette fondation afin de rapprocher Science et Société.
Cette année, situation sanitaire exceptionnelle oblige, c’est sous la forme e-Declics que Guillaume Sandoz et 9 collègues chercheur(e)s, ingénieur(e)s et doctorant(e)s ont relevé le défi en Visioconférence avec les 35 élèves de la classe de 1ère Sciences de l’ingénieur de Mme Anne Roux, Professeure au Lycée Les Eucalyptus de Nice.
« J’ai trouvé cette conférence très intéressante. Les moments que j’ai le plus appréciés ont été les moments d’interaction avec les chercheurs, même si j’ai également beaucoup apprécié la thèse sur les canaux ioniques présentée au début. »
« J’ai bien aimé cette opération « déclics » car ça m’a assez surpris de savoir dans quels domaines et comment travaillent les scientifiques et pas mal surpris aussi lorsque la réponse à certaines de mes questions n’était pas celle que j’attendais (ex : je pensais que le but de la recherche fondamentale allait baisser à l’avenir, on m’a démontré que c’était faux et ça peut même augmenter !) »
Le film « A voix haute – la force de la parole » est un film documentaire écrit et réalisé par Stéphane de Freitas, coréalisé par Ladj Ly. Le film montre toutes les étapes du concours de débats Eloquentia, créé en 2016 par le réalisateur, originaire lui-même de Seine Saint Denis. Ce concours permet d’élire chaque année, le meilleur orateur du 93. Ouvert à tous les étudiants, le concours permet un travail sur soi-même, une prise de confiance, pour cela ils seront aidés et guidés par des enseignants, artistes et coachs volontaires pour le projet.
Le projet de concours Eloquentia créé et montré dans ce film par S.de Freitas permet aux jeunes de quartiers défavorisés d’avoir une meilleure élocution et de gagner en confiance en s’exprimant devant un public. Pour certains, il s’agit de combattre leur timidité et d’exceller lors du concours, cela permettra aussi de changer de point de vue sur la motivation et le savoir-faire des jeunes des « cités » ! Nous voulions conclure en disant que chacun a un potentiel en lui qui peut être exploité et donner des résultats remarquables…et cela peu importe le milieu social. Elyes/Yanis
Être journaliste, selon V.Pétrus, c’est avant tout bien connaître son métier et ses enjeux. Pour sa part, après avoir démarré en étant pigiste, elle a eu l’occasion tout au long de sa carrière de toucher à toute forme de médias (presse quotidienne régionale, presse audio-visuelle, presse spécialisée) et a su se remettre souvent en question, n’hésitant pas à prendre des risques dans le domaine professionnel. « Être journaliste, ce n’est pas un métier simple, classique, il est essentiel de se faire un réseau, il est incontournable d’être tenace. »
Le lycée Les Eucalyptus a encore été particulièrement bien représenté cette année dans le cadre du concours jeunesse de la Nouvelle proposé par la Ville de Nice. Dans la catégorie « lycée » les cinq nouvelles primées ont été composées par Mila, Lucas, Axel, Sébastien et Nicolas, anciens élèves de la classe de seconde de Monsieur Carta leur professeur de français.
Toujours très attentif et proche de tous ces jeunes écrivains en herbe, Didier van Cauwelaert leur adressa un dernier message d’encouragement : « L’avenir c’est vous et grâce à vos histoires, on part dans des univers effrayants, touchants, émouvants et si novateurs à la fois que je vous félicite vraiment et vous adresse un grand MERCI !!! »

