Murs entièrement remplis d’affiches, flyers distribués en continu, personnages en costumes ou mini saynètes à chaque coin de rue, langues du monde entier, rencontre intime avec Tiago Rodrigues le récent directeur du festival et spectacles proposés dans toutes sortes de lieux (lier Histoire et Culture : une évidence !), cette expérience unique a rempli d’enthousiasme élèves et enseignants. Faire une expérience de spectacle vivant plus largement, c’est réellement faire une expérience de vie : partage/réflexion/émotion(s)/échange/débats…cela sert à « grandir » quel que soit son âge et c’est une vérité car à Avignon des plus petits aux plus âgés, tous y étaient !
La proposition d’une programmation variée dans les thématiques, écritures, mises en scène a été une grande chance : 3 spectacles du festival IN, 1 du festival OFF et 1 spectacle dédié à Jean Vilar, le créateur historique du Festival d’Avignon en 1947, couplé avec la visite du musée (expositions, librairie) et un accès privilégié aux armoires où sont conservés les costumes des plus célèbres pièces jouées dès les premières années avec de non moins célèbres comédiennes et comédiens, pour n’en citer qu’un Le Cid interprété par Gérard Philippe !
Mais laissons la parole aux élèves, ce sont eux qui racontent le mieux…
L’expérience avignonnaise c’est d’abord, bien entendu, une programmation théâtrale qui n’a pas manqué d’interroger les élèves : « chaque spectacle que nous avons vu traitait de sujets sociétaux d’actualité tels que le racisme, le patriarcat, mais également le harcèlement chez les jeunes et la « délinquance » juvénile » (Rose). « Une programmation très variée, nous permettant de découvrir plein de nouveaux genres : la danse (Exit Above) ; le théâtre classique modernisé (Le Songe) et le sketch magique avec Bazar Vilar » (Clarisse). « Nous avons pu découvrir différentes facettes du théâtre et nous avons enrichi notre culture » (Maeva). « J’ai adoré le fait qu’il y ait une grande diversité de spectacles (pour nous) mais également en général (spectacles de rue, affiches publicitaires, etc.) » (Ewan). « Chaque pièce était singulière, allant de l’adaptation d’un documentaire dur en émotion à la création d’une pièce qui touchait à de nombreux sujets, dont certains sensibles » (Louis). « Le but était de nous montrer que le théâtre est plus qu’un simple enchainement de répliques et peut nous transmettre des enseignements humains » (Antoine).
Les pièces de danse contemporaine (Exit Above) ou de documentaire adapté au format dramatique (Welfare) sont celles qui ont le plus divisé le public lycéen. Quand certain(e)s ont apprécié le spectacle de danse : « la danse contemporaine m’a toujours beaucoup plu et j’ai trouvé que les musiques accompagnaient bien les chorégraphies » (Rose) ; « Je ne pensais pas aimer un spectacle de danse, mais, avec du recul, j’ai bien aimé Exit Above » (Noa) ; d’autres ont moins adhéré, « je n’ai pas compris le spectacle en lui-même » (Maeva). De la même manière, Welfare n’a pas fait l’unanimité, rebutant par « la longueur de la pièce pour très peu d’action en définitive » (Rose), ou par son aspect prosaïque : « pour moi le théâtre est synonyme d’évasion et n’est pas fait pour nous montrer notre quotidien » (Antoine), « Malgré l’importance et le prestige de la Cour d’Honneur, cela n’a pas suffi à me faire aimer la pièce » (Clarisse); mais la pièce a aussi suscité l’intérêt : « Welfare était intéressante à voir car elle montre les conditions de vie des plus démunis » (Pauline). Et, contre toute attente, c’est une pièce imprévue qui a séduit le plus grand nombre, Bazar Vilar, se jouant à la Maison Vilar, car, « certes, c’était court mais intense ! » (Louis).
Les élèves ont appris sur cet art et fait valoir leur esprit critique : « Je me sens beaucoup plus familier avec le théâtre et j’ai développé un attrait pour cet art que je trouvais plutôt rébarbatif. Je pense donc continuer à aller au théâtre même après ce voyage » (Noa). « Ce séjour m’a donné envie de revenir au Festival » (Maxence). « Du matin au soir la ville est toujours animée. On a vraiment pu être immergé dans l’univers du spectacle » (Clarisse). « Cela permet de découvrir nos goûts, ce qui est important lorsqu’on découvre le théâtre » (Noa).
Mais, par-dessus tout, c’est l’expérience humaine qui a séduit les lycéens : « Humainement, j’y ai fait de très bonnes rencontres avec les lycéens des autres lycées, notamment d’Aix-en-Provence. J’ai même gardé le contact avec l’un d’entre eux. Le fait de se mélanger avec d’autres lycées est une très bonne chose et a énormément apporté à ce voyage » (Noa). « J’ai rencontré des personnes avec qui je n’aurais pas spécialement sympathisé en temps normal, et on a partagé des moments incroyables » (Maeva). « Cela m’a permis de découvrir d’autres jeunes ayant les mêmes opinions que moi ou pas, d’en débattre, mais aussi d’en savoir un peu plus sur les différentes villes de la région » (Ewan). « Nous avons tissé des liens avec des lycéens des Eucas que nous avions déjà croisés dans les couloirs mais nous ne nous étions jamais parlés. J’ai fait des rencontres exceptionnelles » (Pauline). « On a pu faire de nouvelles rencontres avec les autres lycées lors des ateliers ou même lors des pauses pour sympathiser » (Maxence). « Cette expérience m’a permis de comprendre que c’est important de tisser des liens et de passer du temps avec des personnes afin d’échanger nos ressentis et de découvrir plus de choses ensemble » (Rose). « C’est une amélioration de mon niveau de confiance, de patience, de respect, de philosophie et de culture » (Clark). « J’ai pu vaincre ma timidité » (Clarisse). « Ce voyage était une expérience exceptionnelle. Merci de nous avoir permis d’y participer » (Pauline). « Même en structure c’était super, que ce soit l’ambiance, les personnes qui nous ont accueillis ou les professeurs. Tout était super ! Merci pour ce séjour ! » (Maeva) « Et puis, comme a dit Tiago Rodrigues, nous ne sommes pas simplement allés au Festival d’Avignon, nous l’avons fait ! » (Louis).

Dans l’idée des droits imprescriptibles du lecteur imaginés par D.Pennac, Tiago Rodrigues propose aux jeunes spectateurs « Les droits des premières fois » afin que demeure à chaque visite au festival d’Avignon le sentiment renouvelé d’une première fois. Rester toujours dans un état d’esprit d’ouverture et de curiosité totale ! Une merveilleuse école donc qui est plus que jamais utile à diffuser. « Faire lire – faire entendre – faire voir du théâtre, utilisons tous nos sens ! » Jean Vilar
Nous adressons une chaleureuse reconnaissance à Stéphanie et à toutes ses équipes pour leur présence enjouée contribuant à rendre ce séjour inoubliable!














Dans le cadre du programme d’actions «
Pascal Dassonville, Directeur Régionale d’Enedis en Côte d’Azur a déclaré : « C’est avec une immense fierté que nous lançons aujourd’hui ce programme qui vise à accompagner les jeunes de notre territoire vers les métiers d’avenir au service de la transition énergétique. Aujourd’hui, c’est un engagement que nous prenons auprès d’eux ! Avec le lycée Les Eucalyptus nous souhaitons initier cette dynamique et ainsi former nos collègues de demain ! »
Philippe Albert, Proviseur du Lycée Les Eucalyptus, a ajouté : « La communauté scolaire du lycée LES EUCALYPTUS se réjouit du lancement de cette collaboration avec ENEDIS en Côte d’Azur, au profit des élèves de la filière BAC PRO Métiers de l’Electricité et de ses Environnements Connectés. Souhaitons une belle réussite à ce partenariat prometteur qui contribue à rendre la formation de nos lycéens encore plus performante et favorisera l’insertion professionnelle de nos futurs diplômés…et de vos futurs collaborateurs !
C’est après une visite de l’entreprise à Cannes La Bocca des enseignants de la section en conception mécanique, que le projet de présenter Thales aux élèves est venu. Cette entreprise, comme ses sous traitants et de nombreuses entreprises du secteur industriel, prépare le futur en présentant les nombreuses possibilités de métiers et de carrière dans l’industrie.
L’inauguration du restaurant scolaire était présidée par Monsieur Renaud Muselier, Président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et Président délégué de Régions de France, Monsieur Christian ESTROSI, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur et Président délégué de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, Monsieur LE MERCIER, Inspecteur d’Académie, Directeur académique des services de l’éducation nationale des Alpes-Maritimes.
Cette cérémonie a aussi permis de mettre à l’honneur et de remercier chaleureusement l’ensemble des agents territoriaux affectés au campus du lycée LES EUCALYPTUS pour leur travail quotidien.







Encore une magnifique après-midi sous le signe de la culture et du partage ! Après un accueil parfait comme à l’accoutumée de Laéticia Vallart et de ses équipes au théâtre Anthéa, les élèves et leurs enseignantes ont assisté à un spectacle unique et percutant autour du personnage de Charles Baudelaire. Clément Althaus, dans la peau du poète et son « double » Jérémie Boumendil, à la fois ange et démon, proposent une version théâtrale et musicale très originale, rock, pétillante, colorée, énergique et « musclée », voire provocante parfois, restant fidèle à ce qu’incarnait Charles Baudelaire. Spectacle qui a tenu en haleine élèves et adultes et qui au-delà de les confronter à une proposition artistique (d)étonnante, leur a permis d’aborder la langue poétique différemment.
« Le second personnage sert d’effet miroir à Baudelaire, plus optimiste. Il permet de l’aider à ne pas se suicider au début de la pièce et à voir sa partie du « Beau » » (Baptiste B.). « On a l’impression qu’il est là pour lui et qu’il fait partie de lui » (Yanis). « Le second personnage dans la cage représente l’ennui, qui est sa plus grande peur, qu’il tente de combattre chaque jour. Pour lui, le meilleur moyen de s’en défaire est de travailler » (Wylan). Il « sert à ressortir la personnalité rageuse de Baudelaire, ses pensées intérieures qu’il essaye de retenir. C’est peut-être la raison pour laquelle il est emprisonné » (Sultana). « Il représente la folie de Baudelaire comme s’il y avait deux personnes dans sa tête. Une sorte de schizophrénie » (Noa), « la « petite voix » dans sa tête, son monstre intérieur ou une autre personnalité » (Rayanne). « Baudelaire est devenu fou, il parle à un démon dans sa tête » (Ilyass). « Le deuxième personnage lui propose des mélodies pendant toute la pièce » (Gabriel).