Les Eucas en finale
Tout au long du troisième trimestre, les élèves de la classe seconde 1 du lycée Les Eucalyptus ont participé au concours Monaco Mousetrap Car Grand Prix.
Le 22 mai dernier à Monaco, pendant les festivités du grand-prix, dix écuries de pointe représentant pas moins de quatre nations ont été réunies dans le tunnel Riva pour disputer les épreuves finales. Le lycée Les Eucalyptus, avec l’écurie Marine Barnouin – Rémi Bernard, était le seul lycée français représenté parmi cette élite.
L’objectif visé par les organisateurs était de promouvoir les sciences et la technologie à travers un concours.
L’équipe pédagogique a saisi cette opportunité afin de donner aux élèves l’occasion d’approcher les sciences de l’ingénieur sur un support ludique, des maquettes de voitures, et des épreuves finales motivantes, sur le circuit de Monaco.
Ainsi, au cours du troisième trimestre, les participants ont dû imaginer, concevoir, calculer, fabriquer, expérimenter, modifier, adapter et valider leur propre véhicule. Celui-ci devait être alimenté par l’énergie fournie par une tapette à souris. En résumé, la compétition consistait à parcourir 10 mètres le plus rapidement possible avec une voiture-tapette-à-souris !
Le projet était certes ludique, mais la problématique était digne de celles rencontrées dans l’industrie. Au cours des heures d’enseignement d’exploration et des nombreuses heures de mise au point à domicile, les élèves des Eucalyptus ont pu apprécier quelques réalités du monde industriel tout en ancrant les connaissances acquises en cours d’année.
Le prototype de Marine et Rémi a été la plus rapide du lycée, de loin, et s’est donc logiquement qualifiée pour les épreuves finales tant espérées.
Malheureusement, lors des épreuves éliminatoires, les élèves des Eucalyptus ne se sont pas fait remarquer pour la rapidité de leur voiture. Mais ils ont bel et bien suscité une curiosité admirative de l’ensemble des participants, jury inclus.
Le prix de la créativité et du design
Dès le départ du projet et de manière unanime, le choix a été fait de fabriquer le maximum de pièces par impression 3D.
Les élèves de seconde du lycée Les Eucalyptus qui suivent l’enseignement d’exploration SI et CIT ont la possibilité d’apprendre sur un grand nombre de systèmes pluri technologiques de pointe. Robots programmables, drones, véhicules de transport électriques… et même une imprimante 3D.
En faisant ce choix de stratégie, les élèves se sont offert la possibilité d’imaginer les formes et les solutions de leur choix, de les expérimenter réellement, d’analyser le résultat et enfin de les optimiser. Chaque véhicule a pu être modifié de nombreuses fois, très rapidement.
En conséquence, le jour de la finale, la zone de travail du paddock Barnouin-Bernard exposait une multitude de châssis ainsi que de nombreuses pièces de rechange. Chaque pièce bénéficiant des autres avantages de la technologie d’impression 3D : épaisseurs optimisées, légèreté, solidité et complexité.
Concurrents, curieux et commissaires de course n’ont eu de cesse de défiler pour constater le travail accompli par les élèves des Eucalyptus.
Au terme d’une après-midi bien remplie et d’un entretien de haut niveau technique, le jury et M. Marco Casiraghi, initiateur du concours, ont attribué à Rémi et Marine le prix du design et de la créativité.
Outre Marine et Rémi, ce prix récompense l’ensemble des élèves qui ont participé au projet, leur professeur de Sciences de l’Ingénieur Frédéric Coisy et au-delà : tout le lycée Les Eucalyptus, dont on peut dire que les élèves savent briller sur une scène internationale par leur force de travail et leur créativité !


Cette année 2014-2015, 21 élèves étaient inscrits au BIA au lycée Les Eucalyptus en début d’année. Nous avons eu à déplorer une démission et un départ en cours d’année. Les 19 autres élèves ont suivi régulièrement les cours et 16 se sont présentés à l’examen final le 20 mai 2015. 14 ont réussi leur Brevet d’Initiation Aéronautique.


Animé par Mme Roux, cette première participation a permis de créer une dynamique au sein de notre établissement: 7 participants dont 2 sur le semi Marathon (21,1 Kms).




Le BTS des Industries Plastiques EUROPLASTIC ouvre à la rentrée 2015 au lycée des Eucalyptus (sous réserve du vote des élus régionaux). Véritable continuité après un baccalauréat technique ou un Bac Pro Outilleur, cette nouvelle formation répond à une demande des industrielles de la région.

Bien qu’encore étudiante, Rajae SLIMANI a déjà toutes les apparences d’une véritable business woman. Détermination, dynamisme, volontarisme… ce petit bout de femme de 23 ans n’a pas froid aux yeux. Elle vient tout simplement « d’inventer un nouveau type de béton polymère » dont la principale vertu serait d’être moins onéreux à fabriquer que les bétons utilisés classiquement.
« C’est en cours de dépôt de brevet et mon entreprise pourrait voir le jour en 2016, une fois diplômée », annonce Rajae SLIMANIE. Actuellement en deuxième année à l’école ingénieurs INP-ENSEEIHT, l’étudiante n’a pas perdu de temps. « Mon projet est née quand j’étais encore en classe préparatoire à Nice, raconte Rajae SLIMANI. C’était même dans le cadre d’une épreuve TIPE (Travail d’initiative personnelle encadré) pour les concours aux grandes écoles scientifiques. J’avais choisi un sujet en lien avec la thèse de mon père décédé quand j’avais 12 ans. Je voulais lui rendre hommage en comparant moi-même deux types de béton. Lors de mélanges, j’en ai découvert un nouveau dont les propriétés plus économiques et plus écologique pourraient intéresser les entreprises du BTP. » Encouragée par son tuteur à poursuivre ses travaux de recherche, Rajae n’en oublie pas moins ses concours et est admise à l’école d’ingénieurs toulousaine INP-ENSEEIHT. Plus surprenant, elle opte pour la filière informatique et mathématique appliquées en première année et non pour la filière spécialisée dans les matériaux. « Le béton n’est pas mon domaine de prédilection mais plutôt une intuition, justifie-t-elle. Une fois brevetée, je suis persuadée que la solution pourra s’exporter à l’international. Mais je ne m’arrêterai pas à ce projet entrepreneurial, ce n’est que le début ! »
Originaire du Maroc, Rajae SLIMANIE a la passion d’entreprendre. On la voit déjà telle une future business woman parcourant le monde. Mis en place l’année dernière au sein de l’INP ‘ Institut national polytechnique), le statut d’étudiant-entrepreneur a donc été un coup d’accélérateur. Dès la soirée d’admission au statut, elle entre contact avec Toulouse Tech Transfer, la Société d’Accélération de Transfer de Technologies de Toulouse Midi-Pyrénées, pour lui permettre d’avancer dans les démarches d’obtention de brevet. L’étudiante peut ainsi poursuivre ses recherches et se concentrer sur la maturation du projet en bénéficiant des équipements d’un laboratoire de l’INSA (Institut national des sciences appliquées). « Je passe quasiment tous mes vendredis au LMDC (Laboratoire Matériaux et Durabilité des Constructions) ; souligne Rajae. Mais cela n’affecte pas mes études. Le statut d’étudiant-entrepreneur me permet de mener de front le projet ainsi que les cours. C’est un challenge à relever chaque jour ! » Outre un accompagnement personnalisé, des modules de management et de marketing complètent sa formation tandis que la CCI Chambre de commerce et d’industrie) met en place des formations d’administration et de fiscalité pour créer son entreprise. L’année prochaine, dans le cadre d’un partenariat noué entre l’ENSEEIHT et Sciences Po, Rajae prévoit d’effectuer sa troisième année à Paris afin d’obtenir le master « Economics and Business ». « Cette formation m’aidera à développer mon projet à l’international » On l’aura compris, l’étudiante est déjà une femme pressée qui ne veut pas perdre de temps !
La matinée a été consacrée à la visite du musée de la Préhistoire : Patricia Valensi, paleo-archéologue et conservatrice du musée, nous a fait découvrir avec passion les dernières découvertes sur les origines de l’homme, ainsi que les traces découvertes sur les sites de notre région, puis l’exposition temporaire « la flèche et le venin » ou l’art de la chasse, préhistorique ou même actuelle.
La visite s’est poursuivie au musée des métiers traditionnels, rassemblant la fabuleuse collection d’outils de monsieur André Carlès, intarissable lorsqu’il s’agit de les décrire.
Après une pause détente-déjeuner dans les jardins du château, visite du muséum d’histoire naturelle : Lionel Carlès, entomologiste, nous a fait découvrir la collection de 4200 papillons et insectes exposés (la collection en compte plus de 70 000 !) par zone géographique et par type.
Ne méprisez pas le venin… il peut vous sauver la vie !
Après avoir précisé qu’un venin peut être composé de plus de 150 espèces chimiques différentes, Mr Besson a exposé les différents types d’effets toxiques qu’elles peuvent entraîner (neurologiques, nécrosants etc…).
Hervé BEAUVAIS, Proviseur du Lycée Les Eucalyptus
